Film #16 L’empereur de Paris de Jean-François Richet

Cher(e) voyageur(e)

Ce film, je l’ai vu deux fois pour vous faire une chronique digne de ce nom, parce que j’avais besoin, finalement, de comprendre toute l’intrigue. J’avais loupé une petite partie, mais une partie qui me semblait cruciale.

Je regardais le film en rédigeant mon « C’est lundi, que lisez-vous ? », eh bien, vous ne pouvez pas être à 100 % en train de rédiger et à 100 % en train de regarder un film. Ceci explique cela.

Mon avis

On suit l’histoire de François Vidocq sous le règne de Napoléon, qui est un bagnard. C’est un multirécidiviste de l’évasion. Il essaie de se racheter une conduite. Il est commerçant. Il essaie de mener sa vie de façon digne. Le souci, c’est que les ennuis lui courent après. Les ennuis ont le visage d’une jolie rousse au sourire espiègle et aux fossettes irrésistibles. Annette est une chapardeuse, à ses heures perdues elle est également une prostituée. Eh oui, la fille des bas-fonds n’a pas beaucoup d’alternatives pour vivre. Paris est une vraie misère.

Mais comment dire ? Elle attire l’attention sur lui. Le policier Dubillard croit se souvenir de lui. Il n’est clairement pas convaincu que le vendeur de tissu s’appelle Jonathan Smith. Un nom étranger, mais surtout passe-partout. À l’époque, ils n’avaient pas de cartes d’identité, pas de fichier photo ni de caméra de reconnaissance faciale. Les papiers étaient facilement falsifiables, pas besoin de machine de pointe pour faire des faux papiers. Cependant, quand vous êtes connus et avez une sacrée réputation, il y a peu de chance que vous échappiez au bagne. Le policier tique, pour le coup, ça ne finit pas là. Cependant, la suite sera pour un autre jour.

Cette fois, François Vidocq s’en sort. Il baisse la tête, etc. Il rentre, prêt à plier bagage. Pourtant, la galère ne fait que commencer, il rencontre des ex-compagnons de galère, ils sont à la recherche d’autres gros bras pour casser des aristos. François Vidocq, évidemment, va dire non.

Le souci, c’est qu’ils cassent des aristos sans François Vidocq, et ils lui font porter le chapeau. Le lendemain, François Vidocq se fait arrêter. C’est trop facile. Moi, je ne suis pas coupable. Comment prouver que l’on est innocent ? Arrêter les coupables et les faire avouer, comment François Vidocq pourrait opérer ce miracle. Il faut qu’il soit libre. Il cherche donc à convaincre le procureur de lui laisser une chance. François Vidocq est un ex-bagnard, évadé multirécidiviste, tend la main à la police française sous les yeux très critiques du commissaire Dubillard. Il est prêt à rentrer dans le droit chemin et ce ne sera pas que des mots.

La question est : va-t-il réussir ? Le commissaire Dubillard reconnaîtra-t-il son travail ?

Et Annette, dans tout cela, il y a peut-être une romance dans l’air. Comment est-ce possible ? Et puis surtout, va-t-elle prendre le risque d’être associée à François Vidocq ? C’est quand même risqué, un ex-bagnard qui a une réputation de grand scélérat et surtout quelqu’un qui pourrait finir au bagne de nouveau.

C’est donc un bon film. J’ai beaucoup aimé le rythme ainsi que sa morale. Le jeu d’acteur de Vincent Cassel, mais aussi de Freya Mavor que je ne connaissais pas du tout m’a touchée. Leur duo fonctionne plutôt bien. Seuls leurs 17 ans d’écart et l’impression d’un homme qui séduit sa fille m’ont empêchée de complètement adhérer. Freya Mavor est une inconnue au bataillon, mais clairement, je vais la suivre.

Fabrice Luchini dans un rôle qu’il maîtrise et joue à la perfection. Il est à fond dans le rôle, il s’amuse à réciter avec un Français d’un autre temps. Il savoure la langue française.

La plus grande ombre au tableau reste les émotions transmises. Elles transparaissent, mais elles ne nous bousculent pas. Il y a une volonté de transmettre, mais cela ne l’a pas totalement fait.

C’est un monde de brute épaisse. J’ai eu l’impression qu’entre le chagrin, l’incompréhension et l’injustice, il n’y a pas vraiment d’entre-deux. Il n’y a pas vraiment de joie, de sourire, de pleurs. Rien, seules justice et violence demeurent.

En résumé

J’ai passé un excellent moment et j’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire. Une fois le film fini, j’ai même rejoué certaines scènes dans ma tête. C’est très brut, c’est peut-être trop viril et peu émotif. Ça paraît du coup lisse. 

Notation

Note : 7 sur 10.

Synopsis

Résumé en image

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3 réponses à “Film #16 L’empereur de Paris de Jean-François Richet”

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