Cher.e.s Voyageur.e.s,
Je reviens pour une interview avec Marjorie Bridel. C’est extrêmement rare que je fasse une interview encore plus d’une auteure que je n’ai pas lu. Seulement, son parcours atypique et sa démarche ont piqué ma curiosité.
Elle a écrit Idylle au cœur des animaux.

J’ai vu que vous aviez un parcours un peu atypique. Pouvez-vous le présenter ?
Après un bac économique et social, j’ai passé un BTS MUC (Management des Unités Commerciales). Je rédige des articles pour le Dauphiné Libéré en tant que correspondant de presse local. J’effectue actuellement un service civique à l’Université Populaire Tricastine. Et je continue bien évidemment l’écriture.
Ecrire si jeune, je suis bluffée. D’où vous vient cette envie de prendre la plume ?
J’ai commencé à écrire à l’âge de six ans. L’écriture est libératrice. Elle me permet de m’évader et de voyager. J’ai toujours été très solitaire. Mais avec l’écriture je n’ai jamais été seule. Elle était là, il y avait mes personnages, les pages que je noircissais à l’encre. Je ne me vois pas vivre sans. L’écriture m’a toujours aidée à tout surmonter. Etant une grande rêveuse, c’était aussi une manière pour moi de réaliser mes rêves à travers mes écrits.
Pouvez-vous présenter votre livre « Idylle au cœur des animaux » ? Où peut-on le trouver sur quelle plateforme?
Il s’agit d’un roman assez court, que j’ai écrit à mes onze ans et publié à mes treize ans. L’histoire se passe dans un refuge animalier car je suis très engagée dans la cause animale. J’y ai rajouté une histoire d’amour car à cette époque je ne lisais que ça ! Le personnage principal a une famille soudée. Et ça a créé mon premier roman.
Pour le trouver il faut me contacter soit sur ma page facebook, soit par mail: marjorie.bridel@laposte.net . Je l’ai publié à compte d’auteur, les éditeurs ayant refusé de me lire de part mon jeune âge. Du coup, il ne se trouve dans aucun point de vente et sur aucune plateforme. Mais ça me permet un contact avec les lecteurs donc au final, ce n’est pas plus mal.
Les refuges animaliers vous tiennent à cœur ? Est-ce inspirée d’une expérience personnelle ?
Le livre en lui-même n’est pas tiré d’une histoire vraie. Mais oui l’idée est tirée d’une expérience personnelle. J’ai été bénévole pour la SPA de ma ville pendant plusieurs années. Je continue à participer et intervenir pour des associations. Je suis également famille d’accueil. La cause animale me tient à cœur. J’ai toujours été entourée d’animaux, depuis ma naissance ils font partis intégrante de ma famille, je ne me vois pas vivre sans eux. C’était donc pour moi logique d’écrire un livre qui leur était consacré.
Avez-vous un autre projet en cours ? Pouvez-vous nous le présenter ?
J’ai deux projets en cours. Un que j’ai commencé il y a cinq ans. Il est actuellement en pause et je le reprendrai après. C’est un hommage à un ami décédé, trop jeune. Le thème du livre est sur le deuil. Le mien n’étant pas fini, il a été très difficile pour moi de poursuivre le roman. Les années ont passé. Je suis aujourd’hui prête à le continuer. Je le reprendrai dès que j’aurai terminé celui que j’écris en ce moment. Il s’agit plus ou moins d’une suite d’ « Idylle au cœur des animaux ». Mais l’un peut se lire sans l’autre. J’ai simplement repris les personnages et bien évidemment le refuge. Le livre est plus mature et plus centré sur les animaux que sur l’histoire d’amour.
Etes-vous aussi une lectrice ?
Je suis une très grande lectrice. J’ai commencé à trois ans avec des livres d’image. J’apprenais les livres que me lisaient mes parents par cœur. Et après, dans d’autres livres j’essayais de retrouver les mots. Je lis de tout, des histoires vraies, des polars, du théâtre, des livres récents, des livres anciens, de la philosophie, des romans d’amour, des romans psychologiques. Tout m’intéresse et me permet de m’évader dans mon monde.
Parlez-nous un peu des lectures qui ont marqué votre vie ?
J’ai aimé un tas de livres, quasiment tous en fait. Mais ceux qui ont vraiment marqué ma vie serait davantage des histoires vraies. Je les trouve plus poignantes et donc plus marquantes. Toni Maguire « Ne le dis pas à maman » ou encore « Ils ont laissé papa revenir ». Stuart Howarth « Non papa, non ». Ces livres m’ont marquée et m’ont fait perdre plusieurs nuits de sommeil. Les livres en eux même, de part ce qu’ils dénoncent, sont moches. Mais je trouve qu’il est important de s’y intéresser pour en prendre conscience et découvrir comment on peut aider ces personnes dans le besoin, tendre une main.
Vous êtes-vous inspirée de livre pour écrire votre livre (je ne parle pas de plagiat ) ?
Non je ne me suis pas inspirée d’autres livres pour écrire le mien. Je suis partie de passages de ma vie et j’y ai créé une histoire autour.
A mon tour de passer à la casserole, avez-vous une question pour moi ?
Pourquoi cette envie de faire des interviews ? Est-ce que vous écrivez ? Merci beaucoup pour votre travail et vos questions intéressantes.
Comme je l’ai dit lors de ma première interview, j’en ai eu envie en lisant une interview dans un communiqué de presse sur la plateforme NetGalleyFrance. C’était l’interview de Kathryn Hughes sur son livre La clé du cœur. Elle était piquante et alléchante. Seulement, je voulais donner la parole aux auto-édités et aux auteurs méconnues.
Non, je n’écris pas. J’aimerais prendre la plume mais je ne suis pas sûre de réussir. Pourtant, j’ai plusieurs projets d’écriture peut-être qu’un jour, je les mettrais sur papier, qui sait…
De rien !
J’espère que cette interview vous aura plu.