
Fragment de livre en guise de mise en bouche :
« Et un de plus.
Toujours la même recette.
Toujours cette même joie de conclure les nouvelles aventures de son héroïne.
Après de longues et pénibles nuits blanches à tenter de trouver une fin qui soit satisfaisante, il était enfin parvenu à une conclusion qui allait faire exploser l’applaudimètre. Elle allait surprendre, c’était évident. Non seulement son héroïne, celle qu’il avait façonnée sur plusieurs tomes et qui avait tenu en haleine des millions de gens, allait mourir… mais elle allait mourir de la plus horrible et mémorable des manières !
Toujours bon pour le buzz et le compte en banque.
Hector Coiviel finissait son vingtième roman. Il s’était fait un nom dans les romans feel-good, des œuvres qui lorgnaient fort vers l’univers du coaching et du développement personnel. »
Mon avis :
Un court avis !
C’est une lecture abandonnée pour moi. A un quart du livre, je n’arrive pas à rentrer dedans ni à comprendre la direction que prend l’histoire. Le personnage principal est un auteur à succès mais son dernier livre fait un vrai flop. Son éditrice n’a pas mâché ses mots. Le personnage principal se remet en question après une grande déception, il était sur de finir sa saga en beauté mais non.
J’ai eu l’impression de tourner en rond, de ne pas avancer.
Le scénario ne contient pas assez de dialogues et beaucoup trop de descriptions, de réflexions autocentrées et assez déprimantes. Peut-être que c’était juste pas le bon moment de le lire !
En résumé : Je voulais m’essayer au développement personnel, mais l’expérience est plutôt ratée.
2 réponses à “Ce fil qui nous relie d’Olivier COCHET”
-
Je suis à 60000000% contre cette critique. J’en ai lu beaucoup sur ce site… mais là, je ne pouvais pas ne pas réagir! En toute transparence, c’est suite à une “brouille” sur Babelio avec l’auteur de ce blog que je me retrouve à rédiger une contre-critique… d’une part, parce que moi, je suis un vrai fan de l’auteur (je l’ai vu en conférence et avoue avoir été subjugué) et d’autre part parce que je considère qu’il faut défendre les auteurs méconnus, surtout lorsque ces derniers essayent de faire une littérature différente! Ce livre, loin d’être décousu, raconte au contraire l’histoire de quelqu’un qui va partir au fond de lui-même pour mieux reconnaitre sa part d’ombre et voir ce que celle-ci cache de potentiellement lumineux. Pour le sentir, il faut juste accepter de se perdre et de lâcher un peu prise. Cet état peut certes déstabiliser… mais cette sensation de se faire ainsi bousculer devient jouissive quand on épouse complètement le cheminement des deux héros.
Le langage hypnotique de ce roman troublant et saisissant (l’auteur est hypnothérapeute), moi, m’a aidé à communiquer avec mon inconscient. Ce livre est devenu un livre de chevet. Pitié, ne vous laissez pas entrainer par cette critique qui avoue ne pas avoir lu jusqu’au bout cette pépite. La critique, surtout lorsqu’il s’agit de défendre de petits livres, ne doit pas dégouter les lecteurs mais au contraire à écouter/lire/ressentir des choses qui sont aussi parfois différentes… même si elles désarçonnent (un peu) dans un premier temps. Bravo à Camille qui tient ce blog d’accepter la contradiction… même si ma réponse, au regard de la pagination de ce site, risque de n’être vu par quasiment personne! 🙁
-
Tu as le droit de ne pas être d’accord pour le problème de pagination. J’espère autant que toi le régler car cela limite l’échange et que je paye pour cette plateforme. Seulement je dois ou changer de thème ou payer. Changer de thème ça veut dire tout éplucher. Du coup j’avoue que j’y vais un peu reculons. Pour ta critique, je peux comprendre qu’il t’ait plu, mais je pense que l’on a aussi le droit d’abandonner quand l’on arrive pas rentrer dedans et que l’on a l’impression de perdre le nord. Après certaines personnes peuvent aimer perdre le nord, ça ne correspondait ni à moi, ni à mon moment. J’avais besoin de quelques choses de plus concret. Merci pour ton avis.
-
Laisser un commentaire