Cher(e) loulou,
Table des matières
Aia & Sumisaki : un duo sans éclat… ou presque ?
Aia est un ancien mannequin, mais avant tout un passionné de maquillage. Il rêve d’en faire son métier, même s’il est persuadé de manquer de talent. Au lycée, il se retrouve désigné pour participer à un concours : il devra jouer le rôle du modèle et porter le maquillage imaginé par sa camarade de classe, Sumisaki.
Pourtant, en discutant, chacun se rend compte qu’il n’est pas à la place qu’il voudrait occuper. Sumisaki, par exemple, s’était autrefois entraînée à défiler, avant d’abandonner. « Il manque une étincelle », dit-elle. Une phrase qui allume justement une idée dans l’esprit d’Aia.
Sumisaki a la prestance d’une mannequin sur scène, et Aia possède une vraie sensibilité artistique pour le maquillage. Ce n’est pas ce que l’on attendait d’eux, mais leur duo inattendu pourrait bien surprendre tout le monde.
Les deux adolescents ne s’étaient jamais vraiment parlé auparavant, pourtant ils découvrent rapidement de nombreux points communs. Ce manga se distingue par son traitement original d’un univers très codé : celui de la beauté et de la mode, vu à travers les yeux d’un garçon. Aia évolue dans un milieu perçu comme féminin, et son parcours évoque la difficulté d’assumer ses goûts et ses ambitions quand ils ne correspondent pas aux attentes.
De son côté, Sumisaki doit apprendre à accepter ses taches de rousseur — un trait perçu négativement au Japon, mais que j’ai trouvé plutôt intrigant à voir traité ici.
Ce manga aborde avec délicatesse les thèmes du choix de vie, de l’amitié, et du courage de suivre sa passion malgré les doutes. Les dessins sont soignés, avec des proportions réussies et des maquillages détaillés, même si les planches en noir et blanc laissent parfois regretter l’absence de couleurs. Un anime ou quelques pages colorées rendraient sans doute encore mieux hommage à cet univers.
Je l’ai découvert dans le cadre du Prix des Mordus du Manga (sélection 12-15 ans), et je ne regrette pas cette lecture. Elle respire la joie de vivre, tout en illustrant la difficulté de s’affirmer quand le regard des autres pèse lourd. La trame peut sembler simple, mais elle reste essentielle pour les jeunes lecteurs.
En résumé
Même si je ne fais pas partie du public cible, j’ai passé un bon moment. Ce manga, tendre et lumineux, parle avec justesse du doute et du dépassement de soi. Je ne suis pas totalement conquise, mais j’ai envie de suivre la suite des aventures d’Aia et Sumisaki — un duo prometteur, attachant et plein de sincérité.
Note
Synopsis

Vice Versa
La passion d’Aia pour le Make up fait un peu penser à Yves et Miku dans Make up with Mud T1 de Yosikazu ou encore Mon petit ami genderless T1 de Tamekou.
D’autres avis sur la toile
D’autres livres de l’auteure
Résumé en image


Temps de lecture
Bonne lecture !




