Pour ce jeudi, la première page d’un roman dont l’auteur et le titre sont à deviner. 🙂
Impression étrange.
Comme une gueule de bois, un lendemain de cuite. Sauf qu’il peine à se souvenir de la veille… Neurones en vrac.
Enfin, ses yeux s’ouvrent complètement. Il réalise qu’il gît par terre, à même un béton sale. Un mélange d’effluves importune ses poumons; peinture, détergent, grésil, essence ? Désagréable, surtout de bon matin ! Mais est-ce seulement le matin ?
Ça sent pas comme ça chez moi, d’habitude…
Première certitude : je ne suis pas dans ma piaule.
Mais où, alors ?
Ses paupières aspirent à se refermer. Il lutte, de toutes ses forces.
Au plafond, une peinture blanche qui s’effrite.
A gauche, un mur en béton brut lui aussi : avec un renfoncement assez obscur au beau milieu où il croit distinguer une vasque porcelaine blanche…
En face, un soupirail paré d’un quadrillage en fer rouillé : juste derrière, une impression de soleil timide. La seule et unique lumière vient de là.
La réponse est (souligné pour révéler) : Les morsures de l’ombre de Karine Giebel
Je ne sais pas vous mais ce genre de réveil aurait tendance à me faire flipper.