Cher(e)s voyageur(e)s,
Voilà, un extrait de Purgatoires des innocents de Karine Giebel :
L’employée de la Poste dévisage cette ombre avec des yeux exorbités. Elle lève les bras, quitte son fauteuil et recule pour se coller au mur.
Si elle savait qu’il a peur, lui aussi…
Peut-être autant qu’elle.
– Le fric !
Le fric. Ces morceaux de papier froissé auxquels on confère tellement de valeur.
Le fric. La plus séduisante des impostures.
Le pire des sérial killers.
– Donne le fric, vite ! hurle Raphaël de sa voix de stentor.

Ce livre m’a été prêté par une amie que je me suis faite en pharmacie.