Premières lignes #152

Cher.e.s voyageur.e.s,

J’ai modifié le rendez-vous premier paragraphe. Et je me suis rendue compte que ma nouvelle version est très similaire à celle du rendez-vous premières lignes créées par Ma lecturothèque d’où le changement de nom.

LE PRINCIPE : CHAQUE SEMAINE, JE PRENDS UN LIVRE ET JE VOUS EN CITE LES PREMIÈRES LIGNES DU RÉCIT. 

Je partage avec vous les premières lignes du livre d’une de mes lectures présentes. Je parle de L’île des damnés d’Angelina Delacroix :

« D’ici, personne ne peut l’entendre crier. Ça tombe bien, elle n’en a pas l’intention. Il vient déjà de la violer à trois reprises, elle ne lui offrira pas la satisfaction de sa douleur ou de sa peur en hurlant comme une midinette. Heureusement pour lui, elle ne peut pas rompre les cordes qui la maintiennent bien droite contre l’arbre. Il goûterait alors à sa haine, il couinerait comme un marcassin. Ils l’ont tous fait quand leur jouissance montante a basculé vers une fin douloureuse. La « Prostituée de la mort » a été son surnom, jusqu’à son arrivée ici. Ironie de l’histoire, aujourd’hui, cette chose qu’on appelle un homme est en train de lui faire subir le sort minable d’une lente agonie dégradante. Elle lui crache au visage alors qu’il remonte son pantalon et n’a pas le temps de voir arriver l’effet boomerang.  »

Bonne lecture !

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Bon dimanche

4 réponses à “Premières lignes #152”

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