
En guise d’avant goût :
Je suis née avec des boucles rousses flamboyantes qui ont fait pleurer ma mère la première fois qu’elle m’a vue. C’était un mauvais présage, avait-elle dit : les cheveux roux étaient la marque des sorcières. Ce n’était qu’une simple superstition, donc la question qui fit ressurgir le souvenir de ma mère décédée depuis bien longtemps aurait pu m’amuser si elle n’avait pas été posée par Sir Edmund Godfrey, juge de la paix de Westminster.
— Êtes-vous une sorcière, Maîtresse Ruby ?
Mon avis :
Une bonne lecture !
J’ai lu ce livre très rapidement, je suis dans une période de lecture ou j’ai besoin d’un peu de romance pour me remonter le moral. J’ai été légèrement déçue, car si ce livre est classé dans romance historique. La romance est loin d’être le sujet principal.
Cependant, malgré cela, j’ai été happée par l’histoire, car le personnage principal, Lady Wilde m’a un peu fait penser à Miss Fischer (une série australienne policière). J’apprécie énormément ce personnage. Je me suis donc attachée avec facilité à Isabel.
Miss Fischer
Isabel, originale et libre !
C’est un beau papillon, mais impossible à mettre en cage. Elle est la maîtresse du Roi, mais elle n’est pas seule dans ce cas. Les caisses royales sont vides, donc ses poches aussi, car malgré sa place à côté du roi, elle n’a pas les avantages qui vont avec. Pour survivre, elle se fait passer pour une voyante, Maîtresse Ruby, dans un quartier malfamé de Londres. Elle reçoit la visite de Edmund Godfrey qui lui rapporte des preuves d’un probable complot contre le Roi et son frère.
Elle aime le Roi, malgré son côté volage. Elle va se lancer dans une enquête pour protéger son Roi. Il va falloir faire avec les intrigues de la cour et les étiquettes.
L’intrigue est un peu floue !
Je pense que le titre dit tout. Il y a deux enquêtes en vérité dans ce roman, celle du complot contre le Roi et celle du meurtre de Edmund Godfrey. La première était politique, mais je n’ai pas tout compris des tenants et des aboutissants, je trouve que ce n’était pas super clair. Dommage ! La deuxième était plus claire et surprenante. J’ai été surprise plusieurs fois sans que ce soit tiré par les cheveux.
Les éléments historiques sonnent faux !
Eh oui ! Un noble qui n’entretient pas sa maîtresse est déjà assez rare ou en ce cas elle se cherche un autre protecteur. Un Roi encore moins probable me direz-vous !
Une lady voyante, j’ai eu un peu de mal à y croire, seulement ce sont des détails. C’est plus les manières de femmes libres qui manipulent et qui sort du rang sans se faire rentrer dedans. C’était déjà difficile pour Miss Fischer en 1920 alors en 1678 ! Je suis assez septique.
L’auteure a quand même su me happer dans son univers et m’a offert un bon moment de lecture.