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Mon avis
Paru Itagaki nous offre plusieurs nouvelles puissantes.
Je ne sais comment vous en faire la chronique. Une par une ou une vue d’ensemble ? C’est si compliqué de choisir.
La mangaka montre une belle maîtrise de l’art animalier. Le paon est tout simplement somptueux. Ses plumes, mais aussi sa grâce sont fascinantes et envoûtantes. J’ai eu envie de reprendre mon stylo, de gribouiller un paon, de le colorier sur iPad. Cette envie me titille toujours en écrivant cette chronique.
Elle abordera plusieurs thématiques, mais une d’entre elles mérite que l’on s’y attarde. Elle parle du syndrome de la page blanche chez un mangaka, de la charge mentale que cela peut avoir, mais aussi de la pression des éditeurs. Imaginez qu’un jour, vous ne vous rendiez pas au boulot et que votre employeur se pointe chez vous dans votre taudis pour des explications. Un cauchemar ! Quand elle nous livre cette histoire, elle livre un peu d’elle-même de ses craintes. Dans son univers, l’éditeur envoie une souris, et cette souris fait peur à un mangaka de dix fois sa taille.
Haru et Legoshi font aussi leur apparition. Quelle mignonnerie et quel beau cadeau de la part de notre mangaka ! C’est une belle petite excursion dans leur futur. Leur relation est tellement loin de ce que Haru a connu. Elle a de l’expérience, mais avec Legoshi elle est toujours surprise. Il a ses temps, il ne se presse pas, il l’aime en tant qu’être, elle aurait besoin de passion et en même temps il lui offre de la stabilité et un amour inconditionnel. Merci à l’auteure de nous donner un aperçu de leur quotidien. J’ai bien envie d’une nouvelle sur Louis. Je verrais avec le tome 3, si c’est prévu. Je l’ai, il n’attend qu’à être dégusté.
Ce tome 2 de nouvelle manganesque me paraît moins décousu, plus harmonieux et abouti que le précédent, il est aussi moins cru et cruel. Les relations humaines sont pourtant bien décortiquées et sans faux-semblants, mais le toucher et la plume m’ont paru plus sensible.
En résumé
Il est encore mieux que le précédent, plus complet, doux et sensible. Vous serez heureux de retrouver Legoshi et Haru pour un moment de douceur. La mangaka ne laisse rien aux hasards et les éditeurs n’ont qu’à bien se tenir. Les grandes maisons d’édition au Japon sont beaucoup critiquées quant au business fondé sur le dos des mangakas et pour la rémunération des auteurs. Paru Itagaki lance une pique gentillette, mais une pique tout de même.
Note
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Synopsis
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Temps de lecture
Bonne lecture !
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