Cher(e) loulou,
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Mon avis
Quand j’ai choisi ce livre, je ne savais pas qu’il s’agissait du 4e volet de la trilogie du nuage blanc de l’auteure. C’est dommage, que les éditeurs ne le signalent pas sur la première de couverture. Heureusement, l’auteure fait des rappels par rapport à la famille Gwyneira McKenzie, le lecteur n’est pas perdu. Par contre, il est légèrement spoiler sur les précédents tomes, car il s’agit d’une saga familiale. Je ne regrette pas de l’avoir lu, mais cela impacte forcément mon avis.
L’auteure commence l’histoire en 1944. Le lecteur est parachuté dans un camp de réfugié polonais en Iran. Pourquoi se sont-ils retrouvés en Iran ? Helena et Luzyna en font partie. Elles habitaient sur un territoire convoité par l’Allemagne et l’URSS. Elles ont d’abord quitté un camp pour un autre, puis l’URSS a changé de camp. Leur condition de détention s’est améliorée et elles ont quitté l’URSS (la Sibérie) pour l’Iran? Le situation est incertaine, la guerre n’est jamais très loin. Luzyna et Helena l’ont appris très tôt. Helena, l’aînée, est âgée de 21 ans, a toujours protéger sa sœur. Elle continue de veiller sur Luzyna. Cependant, celle-ci est réfractaire à toute forme d’autorité. Elle a trouvé l’amour, elle est jolie et elle préfère flâner que participer à la vie au camp.
Helena la sauve toujours de situation critique, sans aucun signe de reconnaissance. Elle adore sa soeur, mais elle lui envie son insouciance et son absence de responsabilité. Son statut d’aîné lui pèse. Les inquiétudes de l’avenir l’assaillent. Elle ne peut retourner en Pologne, la guerre est à leur porte et même si les américains gagnent du terrain, la situation reste critique. Si elle avait la possibilité de partir et de s’éloigner de l’Europe, le ferait-elle ? Un convoi doit partir, cependant Helena n’a pas l’âge requis. C’est décidé, ce sera Luzyna, au moins, l’une des deux aura un meilleur avenir.
Les circonstances en décident autrement. Les surveillants se méprennent et pensent Helena et Luzyna. Sur un coup de folie, elle ne dément pas. Le subterfuge risque d’être découvert. Comment le prendra sa soeur ? Ne s’est-elle pas déjà assez sacrifié pour sa sœur ? Ne mérite-t-elle pas cette place sur ce bâteau ? Le camp de Nouvelle Zélande sera-t-il aussi accueillant que celui d’Iran ? Helena est confuse, la culpabilité la ronge.
Helena m’a touchée, mais le personnage créé par l’auteure manquait de profondeur. Les sentiments et émotions restaient en surface. C’est pour cette même raison que j’ai eu du mal à croire dans la romance proposée par l’auteure. D’autant qu’elle est lente à démarrer, elle reste en pause longtemps puis d’un coup, Sarah Lark passe en cinquième vitesse. Le rythme n’y était pas et à renforcer mon impression de survol.
Sarah Lark a voulu peaufiner la partie historique de son roman et la culture Maorie. Celle-ci est très réussie. J’ai appris énormément. L’implication de l’Iran dans la Seconde Guerre mondiale m’était totalement inconnue. En écrivant cette chronique, je me suis renseignée sur ses camps et les informations recoupées confirment la version de l’auteure. La partie culturelle est aussi très intéressante, même si elle aurait gagné à être mélangé plus avec la trame principale.
En résumé
Même s’il s’agit du dernier tome d’une saga dont je n’ai pas lu les premiers tomes, j’ai aimé ma lecture. L’auteure fait des piqûres de rappel qui permettent de lire le livre sans être perdue. J’ai adoré le fond historique et culturel, bien présenté et riche, mais il aurait gagné à être mieux distillé dans la romance et l’évolution des personnages.
Note
Citation
« — Nous ne trouverons certes plus un véritable marae, regretta-t-elle en expliquant aux jeunes filles ce projet. Mon père dit qu’il n’en existe pratiquement plus, car les indigènes s’inspirent uniquement, désormais, du mode de vie des pakehas, le nom qu’ils donnent aux immigrants venus d’Europe. Ils agissent ainsi en partie volontairement, mais, d’autre part, c’est aussi une évolution forcée dans la mesure où l’on oblige les enfants à fréquenter des écoles anglaises. Mon père réprouve cette obligation…
Très intéressée par ces récits, Helena fut l’une des premières à s’inscrire lorsqu’il leur fut proposé de se rendre à Palmerston afin d’y visiter un village des Ngati Rangitane. Elle dut en réalité se forcer un peu pour participer à cette sortie, car désormais, elle éprouvait de la fatigue quand il lui fallait exécuter une tâche dont elle venait habituellement à bout sans même s’en apercevoir. »Extrait de
Un espoir à l’autre bout du monde
Sarah Lark – Jean-Marie Argeles (traduit par)
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Synopsis

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Temps de lecture
Bonne lecture !





Cette saga me tente beaucoup aussi, d’ou ma déception que ce ne soit pas clairement affiché comme 4e tome de la saga !
Dommage que la protagoniste manque un peu de profondeur. Cela dit, c’est une saga qui me tente bien, sachant que j’adore son autre saga, celle du Nuage Blanc. J’ai d’ailleurs le coffret collector ! 😁
Oui après l’auteure fait pas mal de rappel. Mais ce n’est pas son meilleur. Même si les idées et informations sont originales.
Pour le coup, ce n’est pas spécialement ma tasse de thé, d’autant plus que c’est une série…