Cher(e) loulou,

Mon avis

Un livre dans le même style que l’amour des grands de Caroline Michel. La même poésie. La même fluidité. Pourtant l’histoire est différente. Il est surtout question d’un corps de fermes qui voient ses habitants vieillir, changer d’étage, grandir, avoir des enfants, travailler puis dépendre des autres. Pas de maison de retraite pour les petits vieux. C’est quand même mieux la famille et la patience de leur proche. Puis quand l’appartement se libère, une autre génération prend sa place et le cycle continue. 

L’histoire est courte, mais juste en longueur. Ces paysans ont leur vie. Les rebondissements ne sont pas millions. Le temps et la maladie sont les seuls variables. La modernité aussi… 

Le gendre aide le papi à mettre bas la vache ou protéger les plans en pleine nuit avant l’arrivée des grêlons. 

La maladie n’est pas loin. Le beau-frère est étrange, solitaire et un peu toqué, on l’aide, mais on croise les doigts pour que ses enfants n’aient pas la maladie. Il ne comprend pas grand-chose le beau-frère. Il n’aide pas aux champs ni à la vie de tous les jours. Quelle est cette maladie ? Elle n’est jamais nommée. Elle est tolérée, incomprise et redoutée. Elle rend inapte à la vie. Terrible constat. 

C’est décousu avec des évènements du quotidien, une évolution dans le temps et une ferme toujours plus désuète. Être fermier est une affaire de tous les jours. Aller à la plage ou même en vacances est un espoir vain et un rêve pour les enfants. Il leur suffit d’un vieux van rouillé et d’un peu d’imagination pour se lancer sur la route du soleil. 

En résumé

Un livre, une tranche de vie, fermés et bouleversés par le temps qui passe et la maladie. Pas de but, juste la vie. Des joies simples. Des espoirs et une famille pas toujours à la hauteur. 

Note

Note : 7.5 sur 10.

Synopsis

Si vous avez aimé vous aimerez

D’autres avis sur la toile

D’autres livres de l’auteure

Résumé en image

Temps de lecture

2–3 minutes

Bonne lecture !

Publications similaires

4 commentaires

  1. J’aimé bcp son trait de dessin comme vaporeux mais précis sur l’idée. Sa façon d’écrire reprend les caractéristiques de son trait. Marion Fayolle avait déclaré à sa sortie qu’elle voulait garder intact ce lieu si important pour sa famille. Un pari parfaitement réussi avec ce Du même bois ! Merci pour le lien 🙏

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.