Les femmes de sciences de Natacha Quentin

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Cher(e) loulou,

Mon avis

C’est super pédagogique. Natacha Quentin a réussi à vulgariser ce sujet et à le rendre attractif et fort intrigant. Louise est notre narratrice, c’est une jeune ado révoltée et féministe. Elle est pugnace.

Toute la thématique de ce titre est justement de celui-ci. Il s’agit de parler des femmes de sciences. Cela ne se résume pas juste à l’indispensable et fameuse Marie Curie. L’auteure le souligne bien. Même si le premier tiers du livre lui est dédié, puis l’on enchaîne sur ses filles. J’ai appris plein de choses sur Marie Curie ainsi que sa sœur. Marie Curie a d’abord fait des petits boulots pour financer les études de médecine de sa sœur. Ensuite, c’est à sa sœur de lui rendre cette faveur.

Elle quitte la Pologne pour ses études, car La Sorbonne a un cursus qui l’intéresse en physique. Marie Curie est centrée sur ses études. Elle sort très peu. Quand elle rencontre Pierre, c’est une évidence, mais pas son premier amour. Celui-ci est vieux garçon, il vit encore chez ses parents. Mais avec Marie c’est une symbiose au travail et elle l’aide à trouver son indépendance. 

Scientifiques de mère en fille, comme Marie Curie, elles ont bénéficié de la même éducation que les hommes. Une véritable révolution à une époque où les femmes ne votent pas encore. 

Je connaissais un autre portrait de femme chercheuse en médecine abordée dans ce livre. Tu Youyou a fait une vraie recherche de bibliographie pour trouver une nouvelle molécule anti-paludisme. Les informations de ce livre rejoignent en tout point celles de mes cours. Certaines informations sont marquantes d’autant que j’ai eu mes cours en 2017 peu après le prix Nobel de cette femme.

Je ne peux juger de la véracité des autres portraits de ces femmes pionnières. Je me le garde en bibliothèque pour pouvoir réécouter les parties sur Marie Curie, sa fille Irène, mais aussi les autres. La seule qui ne m’intéresse pas trop et Tu Youyou, mais parce que je connais son portrait par cœur.  

J’ai retrouvé aussi les portraits des premières femmes calculatrices, évoquées aussi dans « Les figures de l’ombre ». Elles ont eu un sacré rôle dans l’histoire de la NASA. Ses portraits m’ont donné envie de lire le livre. Il fait partie de ma PAL. 

Amandine Longeac fait des voix différentes pour les différents narrateurs, masculins ou féminins, jeunes ou âgés. Entre le frère immature, l’oncle aux blagues lourdes et des parents soutenant, chacun a son ton, une voix grosse et grasse, une impertinente ou une douce. 

En résumé

Des portraits de femmes de science… Une grande partie sur Marie Curie puis d’autres. Un exposé vivant et en famille. Les dialogues sont vivants et immersifs. La narratrice alpague son lecteur pour l’impliquer dans son exposé. Cela rend ce texte pédagogique. 

Note

Synopsis

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Temps de lecture

Bonne lecture !