Cher(e) loulou,
Table des matières
L’amour au cœur de la tourmente
Le mariage de Pauline avec Hans von Haguenaux ouvre ce second tome. Elle est désormais installée en Allemagne aux côtés de son mari. La situation en Europe est loin d’être apaisée, mais l’amour semble les porter, envers et contre tout. Pourtant, le couple a bien conscience des tensions qui grondent : si la guerre éclate entre leurs deux pays, Pauline devra quitter l’Allemagne, car elle n’y sera plus en sécurité. Et cette éventualité pourrait survenir plus tôt qu’ils ne l’imaginent. Les temps sont durs.
Si Pauline refuse d’y penser, Hans, lui, garde la tête froide. L’adaptation de la jeune femme à sa nouvelle vie allemande n’est pas simple, mais elle peut compter sur le collègue bienveillant de son mari et sur sa cousine, installée non loin de leur appartement, pour adoucir son quotidien. La France lui manque, et les nouvelles de Nathalie se font rares. Celle-ci, de son côté, prépare son mariage avec Charles de Savigny. Un événement heureux en apparence, mais plus la date approche, plus Nathalie doute.
Charles lui plaît, certes, mais est-ce suffisant pour un mariage ? Rien n’est moins sûr. Ses hésitations grandissent de jour en jour, d’autant qu’elle découvre que Charles a des idées bien arrêtées sur la place de sa future épouse. Il compte même qu’elle emménage chez sa mère malade, afin qu’elle lui tienne compagnie. L’appartement est petit, et il semble persuadé que cela ne posera aucun problème. Mais Nathalie, avec son tempérament indépendant, a bien du mal à accepter ces contraintes d’un autre temps.
Dans ce tome, Carole Declerq (ou Mathilde Éloy selon la version éditée) n’oublie pas les autres compagnons de route de Pauline Kermadec. On retrouve avec plaisir Bertrand, notre communiste engagé, Carine et son compagnon progressiste Philippe, ainsi que Didine Rosenberg. Le couple formé par Carine et Philippe reste secondaire, mais j’adore ces deux tourtereaux : chaque chapitre où ils apparaissent est un vrai plaisir. Et que dire de Gabriel Cléoménidès ! Ses apparitions, parfois brèves, sont toujours piquantes et poignantes.
J’ai hâte de continuer cette aventure, pleine de camaraderie et d’émotion, au cœur d’un tumulte aussi redoutable qu’une éruption volcanique.
En bref
Cette saga, ce n’est pas une found family, mais plutôt un found friends — un groupe d’amis réconfortant, uni malgré les tempêtes. Même au milieu de la guerre et des doutes, j’en redemande. Mathilde Éloy confirme ici tout son talent : elle sait mêler justesse historique, émotions sincères et humanité vibrante.
Note
Citation
« Gabriel Cléoménidès. Lui, au moins, savait combien il était difficile de se plier aux usages du monde, au souci des convenances, aux personnalités rigides, pleines de principes, quand on avait un esprit contestataire comme le sien.
Nathalie avait fait sa connaissance à Beaulieu, alors qu’il séjournait pour affaires chez ses parents. Puis elle l’avait revu à plusieurs reprises à Paris l’été dernier. Ils avaient déjeuné ensemble. Dans un restaurant, chez ses amis auvergnats, Claude et Renée Pagès. Où était-ce déjà ? Peut-être s’y trouvait-il à cet instant? C’était sa cantine, il le lui avait dit, elle s’en souvenait maintenant.»
Synopsis

D’autres avis sur la toile
D’autres livres de l’auteure
Résumé en image



Temps de lecture
Bonne lecture !




