Cher(e) loulou,

Mon avis

Après mon coup de cœur pour le goût du baiser de la même collection j’avais hâte de me relancer dans un roman de la Collection L’ardeur. J’en ressors mitigée. Ma lecture m’a paru durer des jours pour une centaine de pages. 

En général, ce n’est pas bon signe. 

La romance est au second plan. Elle est simple et basique. Cette romance suit le schéma de Friends to lovers. Il est son meilleur ami, un mec à femmes, elle tombe comme des fleurs à ses pieds. Il recherche de l’attention, car sa mère n’est pas capable d’amour. Elle est sœur d’un toxico qui mange tout l’argent de ses parents. Elle est obligée d’être parfaite pour racheter les culpabilités de son frère. 

Ils sont en huis clos, seuls dans une chambre. Ils pleurent sur leur sort et leurs blessures sous un fond de fin du monde. 

Mais plus qu’une romance c’est un prétexte ! 

C’est une simple excuse ou un prétexte pour parler de thématique d’actualité et pousser une gueulante. Les mots sont justes et percutants, mais ce n’est pas pour cette raison que je l’ai lu. Elle décrit une génération qui a perdu tout sens à la vie et à zéro perspective d’avenir. 

Si j’avais lu la critique sans l’associer à la collection « L’ardeur », j’aurais clairement pu l’apprécier et à sa juste valeur. Cependant, les éditions Thierry Magnier l’ont publié dans cette collection, ils ont créé en moi une attente, et celle-ci a été déçue. 

En résumé

Je n’ai pas été touchée par ce roman de l’ardeur. La romance manque de profondeur et elle n’est qu’un prétexte pour une critique sociale. 

Note

Note : 3 sur 5.

Citation

« Il a atterri chez nous, coupable, si coupable. Je l’ai attaquée alors qu’elle souffrait. Mon meilleur pote sait pourtant, il l’a lu dans ses manuels : sa mère souffre en continu parce qu’elle n’assume pas ses erreurs et persiste dedans sans les résoudre, ni faire amende honorable. C’est la même que mon frère. Les schémas malsains se répètent mais chaque passage à l’hosto efface son ardoise. On est là, on lui tient la main. Sa mère et mon frère sont des fardeaux. T’es méchante. »
Extrait de
Juste avant que
Johanne Richoux
Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.

Synopsis

D’autres avis sur la toile

D’autres livres de l’auteure

Résumé en image

Temps de lecture

2–3 minutes

Bonne lecture !

Publications similaires

6 commentaires

  1. Oui intéressant même si très militant sur le fond, mais bon je le lisais pas pour une critique sociale et les casseroles des personnages étaient vraiment énorme. Quand est-ce qu’ils nous feront des gens sans histoire ou simplement avec une construction heureuse même si des principes un peu vieillot car parfois les parents ont du mal à suivre. La on sent juste une révolte face aux aînés responsables de tous les mots. Bref 🤦‍♀️

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.