Quelque chose sur le cœur d’Amélie Antoine

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Cher(e) loulou,

Mon avis

Basile est de retour à l’école. Cette année est une nouvelle année et comme toute nouvelle année, il y a des nouveaux. Lucas est à peine arrivé qu’il devient populaire. Tout le monde l’adore ou s’éloigne. Effectivement, c’est un grand blond et assez costaud. Donc personne ne le contredit. 

C’est le jour de la piscine. Basile se met en maillot de bain et tout commence. Il a une cicatrice près du cœur. Lukas la voit. Ça y est, Basile se transforme en Basilator. Basile n’est pas un humain, c’est un robot. Il n’est pas comme les autres. Cette thèse pourrait être cool. Pourtant Lukas n’a pas l’intention de rendre Basile cool. Il le persécute. Chaque rebut de poubelle est une extension du robot Basile. 

Personne ne traîne plus avec lui. Ce serait s’attirer la poisse. Le pauvre Basile se dit que c’est une phase. Il essaie d’éviter le plus possible la piscine. Entre oubli de maillot et maux de ventre, même sa mère devient suspicieuse. Osera-t-il se confier à un adulte ? Est-ce que c’est la meilleure solution ? 

Amélie Antoine a le don de se mettre dans la peau des enfants. Elle traite le harcèlement scolaire avec pédagogie. Ici, l’évolution est positive et pleine d’astuce, même si comme dans la vraie vie, il y a des obstacles et des complications. Échapper à un harceleur n’est pas facile. Les parents ne sont pas toujours d’une aide précieuse. Le mécanisme du harcèlement est bien expliqué et clairement ça m’a rappelé mon histoire personnelle. À mettre dans toutes les bibliothèques des écoles primaires et à lire avec les parents, le support bibliographique est riche. 

Clémence est un personnage joueur et plein de douceur. J’aurais aimé comme Basile avoir une grande sœur comme ça pour veiller sur moi. 

En résumé

Le harcèlement pour un public jeune, un pari risqué, mais qui fonctionne. Il est traité avec pédagogie et espoir. 

Note

Citation

Dès qu’il a senti que le champ était de nouveau libre, il a commencé à murmurer « Basilator-la-Poucavator » dès que je passais à côté de lui. Le même cinéma, en boucle. Quand il est certain qu’il n’y a aucun adulte dans les parages, il s’amuse à s’écarter d’un seul coup et à faire comme s’il avait peur de moi, en gémissant : « Oh non, je ne m’approche plus de toi, sinon tu vas aller pleurer dans les bras de la maîtresse ! » Ou alors il se penche à mon oreille, l’air de rien, et me chuchote des horreurs : « T’as plus jamais intérêt à aller te plaindre, sinon tu finiras à la déchèterie. » « Ta maman chérie, je suis sûr qu’elle te borde encore la nuit. » « Si tu mouchardes encore, tu vas le regretter. » Je sens que les autres m’observent du coin de l’œil, qu’eux aussi se disent que je ne suis qu’un traître.

Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture

Lu dans le cadre du Shiny Summer Challenge, menu Alexandrie Alexandra, categorie Si Seulement.

Bonne lecture !