La danse du soleil et de la lune T8 de Daruma Matsuura

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il y a 3 mois

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Comme d’habitude, cette saga est un régal pour les yeux.

Bokutake est un personnage intrigant depuis le début de cette saga. Lors de son introduction dans le manga, il a un masque de démon sur le visage. Celui-ci n’est révélé que plus tard. Avoir un petit spin-off sur lui m’a plu. J’ai vraiment dégusté chaque miette de ses secrets et mon cœur s’est serré plus d’une fois. Son pouvoir n’a pas été facile à porter. Sa famille était persuadée qu’un enfant né avec le don était maudit.

Mais peut-être a-t-il trouvé une famille à la hauteur de son don ?

Konosuke a retrouvé sa femme, Tsuki… Simplement, celle-ci est maintenant au pays des songes, elle ne semble pas vouloir en sortir. Aki et Konosuke veillent sur elle. La prêtresse du village où ils ont trouvé refuge a peur du pouvoir de Tsuki. Ses intentions sont loin d’être claires. Le danger guette.

Ce tome est jalonné de révélations, mais la trame reste encore pleine de zones d’ombre. C’est rare que je le dise pour un manga, mais celui-ci aurait mérité une préface avec une introduction sur les légendes qui ont inspiré ce manga. Les lecteurs japonais sont peut-être plus avertis que nous, car même si j’ai déjà baigné un peu dans le folklore japonais, je reste un peu perdue.

Dans ce contexte, ce tome reste plus fourni que les autres et aurait tendance à apporter de la clarté.

Pour l’aspect graphique, je suis subjuguée, il n’y a pas d’autres mots. Certaines planches pourraient largement être des dessins sur toile ou même des aquarelles. Ils sont magnifiques. Daruma Matsuura s’est donnée. Les portraits de Tsuki sont toujours aussi ensorcelants, mais elle n’est pas la seule.

En résumé

C’est une saga magnifique qui offre de super planches et des scènes de combat magnifiques. Elle se construit petit à petit, un petit sur le folklore qui inspire cette saga ne serait pas du luxe.