La danse du soleil et de la lune T4 :
Mon avis :
Waouh ! Je manque de vocabulaire, souvent, si vous me suivez vous savez que c’est rare. Je suis une pipelette. Pourtant, je n’ai pas les mots. Difficile d’écrire une chronique sans vocabulaire. Effectivement avec ce tome, Daruma Matsuura nous scotche. Alors, certes, l’intrigue principale n’avance pas plus que ça. Pourtant, les révélations sur l’ennemi de Konosuke sont primordiales. L’ennemi a enfin un visage. Il nous dresse un portrait psychologique complexe et chaque détail compte. Si au début il nous paraît assez inoffensif, le doute s’instille rapidement et laisse place à un sentiment étrange.
Les questions le concernant s’accumulent. À quoi pourront bien lui servir les pouvoirs de Tsuki ? Pourquoi celle-ci a-t-elle épousé Konosuke ? Aki pourrait se révéler utile avec son don ? L’intrigue principale est au point mort. Tsuki réapparaît et nous laisse pantois. Ce sera d’autant plus compliqué que le tome suivant risque d’arriver en fin milieu d’année, voire fin. Je vais devoir ronger mon frein.
Les dessins et les planches sont juste magnifiques. Je ne pouvais m’empêcher de les partager avec mon entourage. J’ouvrais une page et je m’exclamais « regarder, c’est magnifique ! ».
Mes parents ne sont pas forcément fans de manga, je leur ai demandé de faire abstraction des proportions et ils ont acquiescé. Était-ce une façon d’avoir la paix ? Je n’en suis pas si sûre. Effectivement au niveau de l’histoire comme des planches, Daruma Matsuura nous en met plein la vue, c’est un régal. L’artiste prend ses aises. Les chapitres sont marqués de planches dédiées exclusivement au dessin. Celles-ci sont très fidèles à la couverture. Le style est voluptueux et velouté.
Ces planches viennent casser le rythme, entretenir le suspense. J’ai pris le temps de regarder et de savourer les dessins, ses traits, la richesse des détails. Ce procédé est intelligent parce que ça fait monter la tension et en même temps on n’est pas forcément frustré de s’arrêter, on se rassasie visuellement. Cela vient entretenir le suspense. Les révélations ne sont pas pour autant plates ou fournies. Donc, je dis « oui ». Je n’aurai pas grand-chose à ajouter. J’avoue. Je ne veux pas rentrer plus dans le risque de vous spoiler.
En bref,
Pour moi, ce tome a été une réussite autant d’un point de vue artistique que scénaristique. La qualité des premiers tomes se maintient voire s’amplifie. Les planches entièrement dédiées aux dessins y contribuent. Le boss a un portrait psychologique riche. Je suis plus sur ma faim au niveau émotion dans ce tome, difficile d’avoir de l’empathie pour lui. Je suis ravie.
Ça claque, JE VEUX LA SUITE.
Note :
Synopsis :
D’autres avis :
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