Mon avis

Les réalisateurs ont pris quelques libertés concernant les noms et prénoms des protagonistes, notamment Imen qui ne s’appelle plus Imen, mais Madeleine. Elle n’est plus originaire d’Iran, mais plutôt d’origine asiatique pour que cela colle avec l’actrice choisie pour ce rôle, Laura Felpin. D’ailleurs, celle-ci l’incarne à merveille. Elle a un côté badass, franc et libre, qui plaît. Mourad est devenu Anis, mais rien d’autre n’est changé, même si les jeux de mots autour de Pancake sont inventés pour le film. 

L’esprit du livre est là, les punchlines frôlent le racisme, mais aussi l’esprit d’autodérision. 

Simplement, le film est plus émouvant par certains biais que le livre, notamment la mort d’Isma, le troisième larron de la foire. Celle-ci est mis en lumière décortiquée, mais aussi cette douleur de voir quelqu’un partir sans avoir su ni pu l’aider. Cette incapacité et cette douleur après la perte d’un être cher, rende Anis incapable de relation sociale sans petites escarmouches que de la mythomanie. Elle est irréfrénable. Cette explication choisie par le film n’est pas suivie dans le livre. Celui-ci souffre juste de mythomanie à cause d’un manque de confiance en lui. Isma est décédé, c’est un visage de son entourage, un grand de leur communauté, un ami, mais pas un meilleur ami. 

Cette différence ne m’a clairement pas gênée pour moi, elles sont toutes les deux valables. Même si celle du film m’a plus ébranlée. Quelques larmes ont coulé. C’est le signe d’un très bon moment. 

Sékou et Paulo sont les deux potos d’Anis. Leur compagnie est synonyme d’échange frôlant le racisme et la critique. Paulo est un intolérant assumé qui en surjoue. Difficile de savoir s’il blague ou pas, mais vu ses meilleurs amis, la première hypothèse est la bonne. Par contre, avec les femmes, il reste lourd. Courage, Madeleine, surtout qu’il a un crush pour Maeva, sa colocataire ! 

 Sékou est plus calme avec une présence tranquille, mais rieur. Toujours prêt à se lancer dans des trucs impossibles pour ses meilleurs amis. Le confident. 

Sékou, Paulo et Anis viennent tous de la cité, des hlm… ils ne sont pas éduqués, alors certes c’est une réalité, mais c’est peut-être trop cliché justement. Comme si l’on ne pouvait pas être éduqué et vivre dans des HLM.  

Ce film a été vendu comme une révélation romantique de l’année. C’est plus un Pretty Woman inverse et un peu moins riche. Madeleine vient d’une famille aisée, mais elle reste atteignable. Elle s’accommode des tics et des mensonges d’anis. Elle voit plus loin. Leur histoire commence par un coup de foudre, mais parlons pas d’amour, le sexe, ça fait plus masculin moins midinette. Pourtant d’où qu’on vient on espère autant le premier que le second voir parfois plus. 

En résumé

Ce film était une réussite malgré ses imperfections. Des gros mots, des blagues dignes du jeu « limites limites » et de l’émotion. 

Notation

Note : 6.5 sur 10.

Synopsis

Affiche du film 'L'amour c'est surcoté' de Mourad Winter, présentant les personnages Anis et Madeleine avec un arrière-plan urbain en soirée. Le texte décrit le synopsis du film et la date de sortie.

Résumé en image

Autres avis sur le film

Les scénaristes ont aussi collaboré à ses films

Qu’en avez-vous pensé ? Quelles séries me suggérez vous ou me conseillez-vous ?

Publications similaires

3 commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.