Cher(e) loulou,
Table des matières
Mon avis
Mizuki a grandi : il a quitté la primaire avec la peur du rejet. Le Mizuki souriant a laissé place à un garçon plus taciturne. Cette façade se fissure facilement face aux enfants… mais au collège, c’est une autre histoire. Il a construit un mur autour de lui, un mur qui résonne dans sa musique. Son professeur lui demande : « Contre quoi tu luttes ? »
Sa rencontre hasardeuse avec Hazuki, lors d’un footing, rouvre alors de vieilles blessures.
Mizuki la repousse avec violence. Heureusement, Hazuki ne se laisse pas impressionner : elle revient, déterminée. Leur complicité avait déjà existé. Pourquoi s’est-elle éteinte ? Mizuki s’est senti seul, mis à l’écart. Peut-être que cette rencontre pourrait l’aider à guérir… ou au moins à avancer. Ressasser fait mal, et s’ouvrir n’est pas toujours plus simple.
J’avais lu le tome 2 il y a plus d’un an, mais je me souvenais de cette harmonie musicale entre eux. C’était beau d’imaginer la musique accompagnant cette osmose. J’avais hâte de les retrouver.
Rin Saitô aborde le handicap avec justesse, et le regard des autres est examiné sans détour. L’humain évolue : le handicap n’est pas la seule douleur qui peut frapper une vie, il existe aussi des blessures invisibles. Rien n’est comparable, mais tout le monde peut souffrir. C’est juste plus dur de l’admettre, car certaines douleurs et certains regards pèsent chaque jour, comme une cicatrice ouverte qu’il faut sans cesse protéger.
L’autrice fait preuve d’une grande délicatesse, d’un vrai tact. Elle pousse à décentrer son regard, à comprendre au-delà de l’évidence.
En résumé
Un manga doux, sensible, profondément humain. Il parle de handicap, de tolérance et d’émotion. Mizuki s’est renfermé, meurtri par les autres, mais Rin Saitô montre tout cela avec empathie et finesse
Note
Synopsis
D’autres avis sur la toile
D’autres livres de l’auteure
Résumé en image
Tome précédent
Bonne lecture !
