Cher(e) loulou,
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Mon avis
Après la saga des sœurs Carmine, j’avais hâte de me lancer dans un nouvel univers de l’auteur, d’autant que la narratrice reste la même. Et tu sais, cher lecteur, combien j’aime la voix d’Adélaïde Poulard. Sa narration pour ce bouquin ne fait pas exception. Je me suis plongée avec plaisir dans cette nouvelle saga. Le world building est basé sur la mythologie nordique. Effectivement, les dieux sont morts durant le Ragnarok et pour préserver leur mémoire et leur pouvoir, les Runborn sont nés. Ce sont des humains avec la rune d’un dieu. Généralement, ils ne savent pas tout de suite l’origine de cette rune. Le rite de passage est là pour les révélations.
Tyr a la rune du Dieu Tyr, le dieu de la guerre, mais ce n’est pas la seule particularité du Dieu qu’il a. Tyr, Bragi et Hel étaient en pleine chasse aux cerfs, quand ils sont confrontés à Sten et ses acolytes. Un autre jeune dans le style « brute épaisse », méchant et dominateur. Sten est bien décidé à piquer leur proie et il en profite pour tabasser ses compagnons. Tyr se sent envahir d’une colère froide et d’une force brute et destructrice. Il ne fait qu’une bouchée d’une pierre et se précipite sur Sten.
Heureusement, il peut compter sur la volva du village pour interrompre ce combat perdu d’avance pour les assaillants. Tyr s’en serait voulu d’avoir tué de sang-froid ces petites brutes. Cependant, cet événement soulève des questions chez notre trio, d’autant que la rune de Tyr s’est illuminée. Yord semble en connaître plus sur ce détail en particulier.
Tyr, Bragi et Hel ont plus en commun que leur amitié, ils sont aussi tous les trois orphelins. Hel a été trouvée au-delà des confins interdits et Bragi recueilli. Tyr est né au village, mais sa mère n’a pas survécu à la naissance. Ce trio devra vivre avec leurs runes et leurs magies sans le dévoiler au reste du village. Néanmoins, Odin pourrait avoir d’autres projets pour eux. C’est le début d’une grande aventure. Celle-ci est faite de rebondissements, de bains de sang, d’une ironie moins pointue que dans sa précédente saga. L’auteur n’y va pas de main morte avec ses personnages, c’est parfois un véritable carnage.
Ce dernier point explique que pour l’instant, j’ai du mal à m’attacher aux personnages. Tyr est étonnant, il se releve et ne se laisse jamais abattre. Est-ce le dieu qui parle ou une humanité flétrie par les épreuves ou de l’indifférence ? Je ne sais pas bien sur quel pied danser avec lui?
En résumé
Ce fut une lecture très loin de ma zone de confort entre mythologie nordique, mort vivant et massacre de personnage, Ariel Holzl ne m’a pas épargnée. Je dois être un peu sadique, car j’ai aimé un peu, mais j’avoue qu’une pause aurait été appréciée. Le rythme ne ralentit pas.
Note
Synopsis
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C’est mon premier livre de ce genre.
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Temps de lecture
Bonne lecture !
