Cher(e) loulou,
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Mon avis
Je suis ravie de retrouver l’humour de l’auteure. Lina a besoin d’une pause de sa famille, surtout durant les fêtes. Cependant, elle ne s’attendait pas à embarquer sa mamie au passage. Les voilà au Canada dans une petite ville au cœur du concours pour le plus beau village de Noël. Les Français n’ont clairement pas inventé la compétition. Les Québécois les battent à plat de couture dans ce domaine. Lina rêve de la paix, et ça risque bien de rester un rêve. Les allumages de Noël commencent à 5 heures du matin, c’est vous dire s’ils sont matinaux.
Lina est aussi gaffeuse que Camille dans Biberon, Vodka et Déambulateur. Les installations de Noël n’ont qu’à bien se tenir. Lina est réfractaire à Noël et bien décidée à se recentrer sur elle-même, donc les décorations de Noël et l’esprit familial ne doivent pas s’inviter dans la partie. C’est tout ce qu’elle a fui en venant au Québec. Mais depuis l’ajout impromptu et improbable de sa grand-mère dans ses bagages, tout va de travers. Mais cher lecteur j’ai manqué l’essentiel pourquoi partir loin de sa famille en période de fête. Lina gère tout depuis trois ans. Sa mère était aux abonnés absents et son petit frère de 10 ans n’était pas capable de s’autogérer. Sa sœur était partie au Canada pour ses études et Yaya avait déjà beaucoup géré. C’est donc Lina qui s’en est occupée.
Cependant, un ado demande du temps et cela empiète sur son travail et sa vie personnelle. Si aujourd’hui elle est au chômage et célibataire, la situation et sa mère ni sont pas pour rien. D’où son besoin de souffler loin du cocon familial. Si Yaya est une invitée surprise, c’est surtout une mamie aux petits oignons.
La détente sera quand même au rendez-vous, même si un petit lama du nom de Flocon pourrait tout faire capoter.
Si j’ai passé un bon moment, ce n’est pas comme la saga avec Camille, je n’étais pas à fond derrière, Lina peut être un peu trop râleuse pour moi. Par contre, gros coup de cœur pour le personnage de Yaya, entre les cultures polonaises et son cœur guimauve. J’ai adoré. Flocon en vaut le clin d’œil et sa mention. C’est une tornade et un enfant gâté, mais chutttt je dois me taire.
Ce livre a tout du feel-good de Noël et peu de romance. L’auteure développe l’aspect vie, évolution, humour et l’ambiance petit village familiale.
En résumé
Un feel-good de Noël qui a de quoi faire rire et détendre son lecteur. Céline Holynski a mis du sien dans le personnage de Yaya, une métaphore de ses racines et un personnage touchant. Une belle rencontre.
Note
Citation
« — Salut Ferdi.
— Tu sais qu’avec cette température extérieure, si tu restes assise trop longtemps, tu vas finir par rester collée au banc ?
Aussitôt je bondis, terrifiée par l’idée que les habitants viennent s’agglutiner autour de moi pour me jeter des seaux d’eau chaude sur le fessier. J’en renverse une partie de mon café sur mon bas de pyjama. Ferdinand explose de rire.
— Oh désolé, c’était une joke…
— Quoi, ça ne se peut pas de rester collé ?
Le regard de mon interlocuteur semble indiquer une forme d’étonnement difficile à déterminer. À la limite de la condescendance, je dirais. Je préfère éviter d’avoir la confirmation que je suis stupide.
— Laisse tomber, j’allais rentrer chez moi de toute façon. »Extrait de
Un lama pour Noël
Céline Holynski
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Synopsis
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Bonne lecture !
