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Sirocco de Giulio Macaione VF

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Ma chronique

J’ai tellement aimé la couverture ainsi que les premières pages feuilletées dans un café-librairie à Rome, que j’ai absolument voulu continuer. La danse me plaît à observer plus qu’à pratiquer. C’est un art fluide et plein de poésie. La couverture me donnait déjà la sensation de voler avec le rythme. Puis, les dessins étaient tout à fait dans mon style.

Les premières pages m’ont paru très fluides. Un équilibre parfait entre dessins et texte. Ma première impression était la bonne. Les pages se sont tournées toutes seules et rapidement. J’étais totalement absorbée.

Mia adore la danse classique. Et elle est aussi très douée. Elle a été admise au concours d’une école réputée de Milan. Mais elle a du mal à envisager de laisser son père seul. Comme si un adulte ne pouvait pas veiller sur lui-même. Mais il est vrai que depuis que sa grand-mère a été hospitalisée pour un cancer, son père ne fréquente personne. Elle a peur qu’en s’éloignant, il s’isole.

Elle est prête à créer un profil sur une appli de rencontres pour être sûre que son père ne soit pas seul et ait la possibilité de rencontrer l’amour. Gianni est un propriétaire de bar et un homme pour le moins antisocial et bourru de sa personne.

Mia peut compter sur sa grand-mère Elsa. Elsa est toujours un soutien et directe. C’est une grand-mère avec du caractère, elle peut être aussi têtue. C’est une histoire de complicité, d’amour, de simplicité mais… toute cette atmosphère ne dure pas. Venise change comme la vie. Si tout se passe bien pour Mia, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Elle peut toujours compter sur Enrico, son bonheur et meilleur ami. Enrico est plein d’émotions positives et de blagues douteuses.

Giulio Macaione a un dessin sensible comme ses mots. Son histoire est celle de tant d’autres, mais elle transmet les émotions avec facilité, et celles-ci sont fortes. Elles prennent à la gorge. Elles semblent vraies ou vécues. Elles sont bouleversantes. J’ai même eu les larmes aux yeux. La fin reste juste bien que amère.

Le dessin en monochrome m’a plu parce qu’il évolue avec l’histoire. C’est une façon de souligner le passage du temps et le changement de lieu. Les couleurs sont apaisantes. Sans être chaudes, elles sont vives et se mêlent bien à l’histoire.

En bref,

Je suis restée captivée et très émue. Ma rencontre avec l’écrivain m’a beaucoup plu. Il m’a assuré que j’avais raison, il s’est inspiré d’une expérience vécue. Ce n’est pas une grand-mère, une amie. Terrible, poétique et artistique.

Notation

Note : 5 sur 5.

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