Cher.e.s voyageur.e.s,
J’ai modifié le rendez-vous premier paragraphe. Et je me suis rendue compte que ma nouvelle version est très similaire à celle du rendez-vous premières lignes créées par Ma lecturothèque d’où le changement de nom.
LE PRINCIPE : CHAQUE SEMAINE, JE PRENDS UN LIVRE ET JE VOUS EN CITE LES PREMIÈRES LIGNES DU RÉCIT.
Je partage avec vous les premières lignes du livre de mes lectures passées. Je parle de Le chant de nos filles de Deb Spera :
« Tuer un homme, c’est plus facile que tuer un alligator, mais c’est le même genre de traque. Faut guetter le moment de faiblesse, et lui tirer derrière la tête. L’alligator que j’ai dans le viseur, il m’a à l’œil, lui aussi. Il a flairé l’odeur du sang – la fin de mes règles –, il est à moitié sorti de l’eau et il reste campé sur le bout de terre qui nous sert à traverser le marais pour rejoindre la grand-route. Je suis adossée à un vieux cyprès. On fait la paire, lui et moi. Tout mon corps me fait souffrir. Ces heures à attendre, ça m’a tout engourdie, mais ça fait rien. C’est pas grave, tout ça. La seule chose qui compte, c’est cette bande de terre qui fait comme une corde entre nous. C’te vieille bestiole tourne le dos au nid que ma p’tite Alma a repéré un peu plus tôt dans la journée. Elle fait bien trois mètres de long, la mère alligator, de quoi nous nourrir jusqu’à la fin de l’automne. J’ai deux cartouches dans mon fusil, mais une seule chance de la tuer. »
Extrait de
Le chant de nos filles
Spera Deb
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Ce rendez-vous a également été repris par :
- Lady Butterfly & Co
- Cœur d’encre
- Ladiescolocblog
- À vos crimes
- Le parfum des mots
- Ju lit les mots
- Voyages de K
- 4eme de couverture
- Fille de papier
- Mots et Pelotes
- Zoe prend la plume
- Light & smell
Bonne fin de week-end !

