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Premières lignes n°260

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Chers loulous,

J’ai modifié le rendez-vous premier paragraphe. Et je me suis rendue compte que ma nouvelle version est très similaire à celle du rendez-vous premières lignes créées par Ma lecturothèque d’où le changement de nom. Ce sera le dernier rendez vous premières lignes de 2024.

LE PRINCIPE : CHAQUE SEMAINE, JE PRENDS UN LIVRE ET JE VOUS EN CITE LES PREMIÈRES LIGNES DU RÉCIT. 

Je partage avec vous les premières lignes de ma lecture en cours. Je parle de Quand viendront chanter les loups de Florence Herlemann :

« La nuit est vite venue. J’ai allumé le feu, et lui, dont j’ignore tout, s’est endormi comme une masse. Quelques mèches brunes collent à son front. La fièvre le mord et secoue son corps par petites saccades. J’ai peur pour lui. J’attise le feu et remets une bûche dans l’âtre pour qu’il ait moins froid. Le châtaignier, quand ça brûle, ça craque fort ; il ne faudrait pas que ça le réveille. Je surveille. Il bouge un peu et remonte la couverture sur sa tête. Il n’est plus qu’un tas informe, couché là, sur ce lit de fortune, à même le sol. Je crains que l’infection ne gagne complètement sa jambe. Fracture ouverte du tibia. Ce n’est pas beau à voir, j’ai même cru que j’allais tourner de l’œil. J’ai nettoyé ses plaies comme j’ai pu, avec les moyens du bord : une vieille bouteille d’eau-de-vie, une serviette-éponge, des bouts de bois pour maintenir sa jambe droite et ma chemise déchirée en lambeaux en guise de bandage. »

Extrait de
Quand viendront chanter les loups
Herrlemann Florence
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Ce rendez-vous a également été repris par :

Bonne fin de week-end !

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