La ville sans vent T1 d’Eléonore Devillepoix

Les paravers de Millina

il y a 7 mois

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Arka est une jeune amazone qui fait un voyage dangereux pour connaître ses origines. Elle traverse les monts Riphées, un désert blanc et dangereux. Elle a tout perdu. Sa vieille tutrice est décédée et la princesse des amazones, Penthésilée, est aussi morte dans une attaque. Arka n’a plus rien, mais elle essaie de rejoindre son père. Elle n’a qu’un seul indice : c’est un mage hyperboréen qui a séjourné à Napoca.

Pour rejoindre Hyperborée, plein d’obstacles se mettent en travers de sa route. D’abord, pour rentrer dans Hyperborée, il faut payer une taxe avec un hyper, sauf qu’elle n’en a pas. Puis, pour interroger des mages, il faut atteindre le septième niveau et, pour cela, il faut 27 hypers ou une tortue. Arka est débrouillarde, mais elle avance aussi à fond de train sans vraiment réfléchir. Cela lui vaudra plusieurs déconvenues et aventures.

Lastyanax est un élève qui court après son mentor. Il a fini son apprentissage avec la mention. Palatès est toujours par monts et par vaux pour ses collections étranges. Il collectionne des statuettes de vaches, non, mais franchement, on n’a pas idée de disparaître pour ça. Palatès, oui ! Lastyanax ne sait plus où donner de la tête. Il ne le supporte plus, mais quand il apprend que celui-ci est mort assassiné, il regrette ses mauvaises pensées. Qui pourrait être derrière ce meurtre ? Il reprend l’appartement de son mentor, mais il compte bien mieux protéger sa demeure.

Certes, Palatès n’était pas le meilleur des mentors, mais il ne méritait pas cela. Quand il est nommé ministre du nivellement auprès du conseil, il se sent aussi coupable qu’investi d’une mission primordiale. Il a bien l’intention d’apporter un peu d’égalité dans ce monde misogyne.

Effectivement, aucun mentor n’a d’élève féminine, à l’exception de Mézence avec Pyrrha. Puis il a le soutien de Silène. Ça ne fait pas tout, mais c’est un bon début. Il ne manque plus que le Basileus approuve.

Arka et Lastyanax mettent du temps à se rencontrer. Arka est une tête brûlée plus douée à agir, et Lastyanax est un rat de bibliothèque qui enregistre tout ce qu’il lit. Complémentaires, mais tellement opposés. Un duo qui fonctionne bien et, pour une fois, pas de romance à l’horizon. C’est simplement une relation qui se construit avec souci d’égalité et de transparence.

Je n’aurais qu’une remarque : le livre audio est séparé sur Netgalley en partie et non pas en chapitre. Les plages d’écoute sont de plus de 40 minutes. Difficile de ne pas s’arrêter au milieu. C’est ma seule critique.

La narration est toujours au top. Je dois dire que Voolume sait vraiment bien les choisir. Cette voix m’a encore bien accompagné dans cette lecture. Je me suis plongée avec succès dans l’atmosphère d’Hyperborée.

En résumé,

J’ai beaucoup aimé ce nouveau livre audio fantasy publié chez Voolume. Certains passages m’ont fait vaguement penser au « Château dans le ciel », même si je ne saurais vous dire pourquoi. Éléonore Devillepoix a eu la bonne idée de faire revivre le mythe des Amazones. Elle l’exploite bien, j’espère les voir plus dans le second tome.

Note

Citation

« Perplexe, Arka se demanda quelle était l’utilité de la question.
— Non.
— Comptez-vous attenter à la propriété d’autrui ou vous introduire de manière illégale chez des particuliers ? demanda la douanière après avoir coché une case sur sa fiche.
— Non.
— Avez-vous l’intention d’empoisonner l’eau de la ville ou de saboter une tour ?
— Non.
— Prévoyez-vous d’attenter à la vie des hauts dignitaires, à commencer par le Basileus ?
— Non.
— Êtes-vous une Amazone ?
»

Extrait de
La ville sans vent – Tome 1
Eléonore Devillepoix
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