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Un rêve de renard de Minna Sundberg

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Cher(e) loulou,

Mon avis

Quelle idée de mettre les lois du monde dans les mains de renard ! Il semble avoir donné pour ordre une mission simple au plus jeune d’entre eux. Ils sont tellement certains qu’il ne peut pas rater cette mission. Ils se partagent un thé loin des oreilles et des sons de la Terre. Cependant, ce renard n’a pas réussi à sa mission et il a carrément coincé tout un village dans un rêve. Sa famille ne doit pas le savoir. 

Hannu et son chien, Ville, s’étaient éloignés dans la forêt, quand Bébé Renard commet son erreur. Ces deux-là se rendent compte de l’accident, car Ville change d’aspect : de chien il devient écureuil. Ce n’est pas trop du goût de Ville. Isolés de tout, l’incompréhension et le doute leur font peur. Ils reprennent le chemin du village, puis il rencontre bébé renard. Ses explications sont fumeuses, mais un fameux objet fera rentrer les gens chez eux. Encore faut-il le retrouver ! Évidemment, le village et ses habitants ne sont pas rassemblés en un seul endroit et la porte de sortie n’a qu’un rayon d’action très restreint. Comment faire ? Combien de temps cela va-t-il leur prendre ? Peuvent-ils compter sur la parole de Bébé Renard ? Celui-ci a l’air aussi fiable que la taille d’un flocon lors d’une nuit de tempête, mais quel choix ont-ils ? 

Minna Sundberg s’inspire de contes finlandais pour écrire et dessiner cette monstrueuse BD. Pourquoi monstrueuse ? Eh bien, parce que c’est un beau bébé de 600 pages. Difficile à manœuvrer ? Si Ville est un enchantement, même son humour, ses changements d’apparences ne peuvent lutter contre une intrigue trop répétitive. Peut-être qu’un ou deux chapitres auraient pu être coupés pour rendre le tout plus fluide et agréable. La partie sur les Renard et bébé renard retravaillé pour avoir une BD plus aboutie et passionnante, car même si j’ai compris que Bébé Renard avait cafouillé, j’ai eu du mal à comprendre comment. 

Les dessins de Minna Sundberg sont très sympas, bien travaillés, la faune est belle encore plus que les humains. Le côté facétieux et rusé des renards est très réussi et ne manque pas d’humour. Le choix des couleurs est quant à lui un repère. Il marque un changement de lieux et d’épisodes. J’aurais aimé un peu plus de couleurs vives et chatoyantes par moment, mais je suis globalement satisfaite par le graphisme et le travail artistique. 

En résumé

Un conte jeunesse sur un renard facétieux aux erreurs désastreuses. Comment Hannu et Ville pourront sortir leur village du piège qui s’est refermé sur eux ? Les dessins sont totalement dans mon style. Le pavé de 600 pages est simplement très difficile à manipuler.

Note

Note : 3 sur 5.

Citation

Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture

2–3 minutes

Bonne lecture !

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