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Toutes les raisons de s’aimer T1 de Chihiro Hiro

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Cher(e) loulou,

Mon avis

Urara Ando s’est juré que la prochaine fois qu’elle croiserait un garçon qui lui plaît, elle ferait le premier pas. Pas de fuite, pas d’hésitation, pas de regret. Sauf que… lors d’un incident dans le métro, elle tombe justement sur son nouveau crush. Et là, panique totale : elle perd sa voix, oublie littéralement d’ouvrir la bouche, ne dit rien. Il s’éloigne, elle reste plantée là, muette. Pas de nom, pas de numéro, pas même un “salut”. Voilà. Le destin avait peut-être un humour douteux ce jour-là.

Lorsqu’elle raconte la scène à ses amies, elles s’enflamment. Si Urara le recroise par hasard, ce sera un signe du destin, un vrai. Et contre toute attente… il réapparaît. À une réunion du comité, comme s’il avait été déposé là exprès pour elle. Cette fois, plus question de laisser filer l’occasion : Urara veut savoir si Aiji est célibataire avant de tenter quelque chose. Mais un obstacle inattendu lui fait face : Mizono, le meilleur ami d’Aiji. Celui-ci ne semble absolument pas disposé à la laisser approcher. Protéger son ami ? Garder son cercle intouchable ? Ou y a-t-il une autre raison derrière son hostilité ?

Mizono nie tout, mais ses non-dits parlent pour lui. Pourquoi se montre-t-il aussi méfiant ? Et surtout, qu’a fait Urara pour mériter un tel barrage ? La dynamique est instable, piquante, presque intrigante. De quoi donner envie de tourner les pages.

Ce manga a un petit parfum de Fruits Basket (mais inversé), avec une touche de Lovely Devil. Et comme j’avais adoré Lovely Devil, je ne peux qu’admettre que le mélange “mignonnerie + maladresse + naïveté” fonctionne ici à merveille. Là où ce combo peut parfois devenir agaçant, il devient ici adorable, drôle, et même un peu cocasse.

La vibe Akata est bien là : douce, respectueuse, centrée sur les émotions sans jamais forcer le trait. Les dessins, lumineux et fins, participent pleinement au charme. Je tique juste un peu sur les nez des personnages, parfois absents ou très discrets — et je dois avouer que des visages sans nez, ça surprend. Heureusement, ce n’est qu’un détail ponctuel.

En bref

Ce premier tome est un petit bonbon. Doux, addictif, réconfortant. Il se lit comme on respire. Dès les premières pages, j’ai été happié(e), au point de perdre la notion du temps. Et ça, avoue, c’est toujours un excellent signe, non ?

Note

Note : 4 sur 5.

Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture

2–3 minutes

Bonne lecture !

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