Cher(e) loulou,
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Mon avis
Une histoire aussi amère, mêlant mafia et amour. Pourtant, le pouvoir a tendance à tout pervertir. L’argent aussi, c’est une époque ou Italiens sont soit traité comme des ritals et se font petits, soit ils sont les maîtres de la street et échange des balles. Jules est un jeune italien. Entre des commissions et autres, il rencontre Czar. Un grand blond élégant qui en impose.
Czar vient récupérer son dû pour son alcool de contrebande et autres petites affaires auprès du patron de Jules. L’attrait commence. Jules est fasciné. Son job de colporteur ne lui permettra jamais de faire une belle vie. Dès lors, l’envie et l’espoir s’offrent un chemin vers son cœur.
Comment faire pour répondre à leurs attentes ? A-t-il simplement à demander d’en faire partie ? Et si l’on se moque de lui ? L’idée devient une obsession, jusqu’au jour où l’envie prend le pas sur la honte. Il demande. Czar ne lui rit pas au nez, il lui dit simplement « achète-toi un beau costume » et sans un regard de plus, il s’en va.
Qu’est-ce que ça signifie ? Intégrera-t-il la famille de Chicago ? La mafia polonaise a le vent en poupe et la main sur tous les ports de la ville. Jules est un gringalet ainsi que maigrelet. Le vent pourrait l’emporter. Une brindille dans un monde de brute, son initiation dans la mafia semble un plan tellement foireux. Contre toute attente, il saura faire preuve de charisme et avoir des appuis là où il faut.
Ce roman graphique ou bande dessinée, je ne sais comment la définir a une thématique bien précise que je n’ose pas évoquer. J’aurais trop peur de trop vous en dévoiler. Je ne dirais qu’une chose, l’auteur aborde avec doigter l’amour toxique, une relation où l’un à l’ascendant sur l’autre. Le pouvoir et l’argent ont malheureusement tendance à tout corrompre. Czar et Jules en feront les frais. S’attacher est un risque et une faiblesse.
Je ne te demande qu’une chose, cher lecteur : Jules n’aurait-il pas mieux fait de rester colporteur ? L’argent et la gloire apportent-ils le bonheur ? C’est un pari risqué qu’a fait Jules, il l’a fait avec panache.
Malgré une trame alléchante, le monde mafieux a tendance à me rebuter autant qu’il me fascine. Je n’ai donc malheureusement pas réussi à m’immerger totalement. Anaïs Flogny aura réussi à me fasciner malgré tout et à m’envouter avec son monde plein de costards cravate, tâcher de goutte de sang et avec une forte dose de charisme. C’est déjà un beau succès.
En résumé
Une bande dessinée fascinante, Jules est un personnage attachant victime de racisme et de son ambition. Pourtant, malgré tout le rêve américain et les affrontements de gangsters auront tôt fait de l’emporter dans une vie au rythme effréné, mais pas toujours rose.
Note
Citation
Synopsis
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Je n’en ai pas dans ma PAL, car j’ai tendance à éviter la thématique de la mafia dans la littérature, peut-être à cause des stéréotypes sur les italiens. J’ai souvent entendu que l’italie c’était les pâtes, pizza et la mafia, même pas de place pour le risotto. C’est une injustice.
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Temps de lecture
Bonne lecture !
Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2025 dans le menu Automne Extraordinaire sous catégorie validée : Latte une variation sophistiquée et crémeuse.
