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Premières lignes n°196

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Cher.e.s voyageur.e.s,

J’ai modifié le rendez-vous premier paragraphe. Et je me suis rendue compte que ma nouvelle version est très similaire à celle du rendez-vous premières lignes créées par Ma lecturothèque d’où le changement de nom. 

LE PRINCIPE : CHAQUE SEMAINE, JE PRENDS UN LIVRE ET JE VOUS EN CITE LES PREMIÈRES LIGNES DU RÉCIT. 

Je partage avec vous les premières lignes du livre d’une de mes lectures en cours. Je parle de Les dernières pages de Robert Godard :

Un milieu d’après-midi chaud et moite à l’hôtel de police d’Alger le commisare Mouloud Taleb, dont aucune affaire pressante ne requiert l’attention, se
contente d’attendre que la pendule atteigne une heure décente pour pouvoir prendre congé. À ce stade avancé de sa carrière, se préoccuper avec un peu trop de zèle de ses devoirs ne lui rapporterait rien d’autre que les soupçons de ses collègues; il s’efforce donc en règle générale de se conduire avec plus de détachement encore qu’il n’en ressent. Même ainsi, 15 h 45, toutes proportions gardées, c’est trop juste pour partir. Il va donc devoir transpirer encore un peu – au sens littéral du terme, dans la mesure où, son bureau n’ouvrant sur rien en dehors du mur en béton peu réjouissant du bâtiment voisin, il ne bénéficie pas de la brise rafraîchissante de la mer.

aussi :

Bonne fin de week-end !

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