Cher(e) loulou,
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Mon avis
Qui de mieux que Hadès pour être l’avocat de Perséphone ! Zeus compte faire le procès de Perséphone, soit ! Cependant, l’Olympe pourrait se retrouver sens dessus dessous, car les révélations et les dissensions vont pleuvoir. Tiens-toi bien cher lecteur, car ce tome remue aux tripes ! Comme dans les précédents tomes, il y a toujours des trigger warning dans ce tome, il est question notamment de culpabilisation de la victime et des réactions de son entourage.
Apollon perd de sa superbe, et Artémis ouvre enfin les yeux. L’Olympe est en pleine effervescence. C’est terrible comme c’est jouissif et cela sonne juste. Pourtant, il aura fallu 7 tomes pour ce résultat. Faisons le parallèle avec la vraie vie, combien de temps aurait-on dû attendre pour la justice ? Une vie ou une éternité ? Et je ne suis pas désabusée. Espérons que le procès de Perséphone punisse les vrais coupables, et que Zeus n’ait pas gain de cause.
Hadès se livre aussi sur ses histoires amoureuses et notamment celle qui le relie à Héra. Leur romance s’est vite terminée, mais Hadès n’en est pas très fier. Perséphone sera partagée entre jalousie et en même temps, elle est touchée par la confiance d’Hadès. Ils en ont besoin, car tout le reste semble s’effondrer.
Héra devient plus femme blessée qu’aigrie. Sa position face à Zeus prend tout son sens. Elle lui a tellement cédé et aidé dans sa guerre face à son père. Celui-ci manque pourtant à tous ses devoirs envers elle. Son trône sur l’Olympe manque aussi de soutien, elle le partage avec la solitude et la folle impression d’éloigner ses enfants. Arès est le fils à maman un peu neuneu et Héphaïstos n’est pas présent. Il s’isole, il crée des gadgets, l’aime à distance. Son rôle de déesse et de reine l’éloigne de tout ce qui compte. Comment ne pas finir aigri ? Le procès de Perséphone pourrait lui donner envie de tenir tête à son Dom Juan de mari, menacé par des ombres et tellement attiré par le pouvoir que c’en est désespérant.
Éros a lui aussi une belle évolution. Bref, Rachel Smythe n’oublie personne dans ce tome. Tout n’est pas que happy end, mais j’ai senti que les choses étaient sur la bonne voie. Cependant, trouver le coupable et même si la justice rend un verdict juste. Est-ce suffisant ? La victime s’en sent-elle mieux pour autant ? Est-ce la fin des remises en question ? Rachel Smythe n’a pas fini son portrait psychologique de cette affaire. J’ai hâte de lire la suite.
La fin de chaque chapitre est une véritable addiction. Difficile de ne pas enchaîner les épisodes sur webtoons ou les chapitres en version imprimée. Ils sont construits selon un schéma : réponse, développement de l’intrigue puis en fin de chapitre une action suspendue ou une question. C’est donc difficile de s’arrêter de lire.
En résumé
C’est encore une incroyable lecture signée Rachel Smythe. J’adore plonger dans son univers entre antiquité, mythologie, mais surtout féminisme et violences faites aux femmes. Le tome 8/les épisodes suivants m’attend bien sagement et je suis prête à en faire qu’une bouchée.
Note
Citation
Synopsis
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Temps de lecture
Bonne lecture !
