Cher(e) loulou,
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Mon avis
Addie est née au 17e siècle. La femme est libre jusqu’à l’adolescence, puis vienne les privations et surtout les devoirs. Aider à tenir la maison au lieu d’aller sur les routes avec son père. Addie est jeune femme sans grande ambition, elle ne souhaite pas faire des études, mais elle ne souhaite pas non plus se marier à un inconnu ou quelqu’un qu’elle n’aime pas.
Ses parents l’ont promis à un mari. Elle rêve de temps et de plus de liberté. Ce mariage est une fin en soi, elle qui rêve de liberté. La pauvre n’a qu’une envie, c’est de fuir. Ce mariage est un tue-l’amour et une privation. Addie est prête à toutes les extrémités. Elle prie les Dieux bienveillants.
Ses prières ne sont pas entendues, elles sont de plus en plus longues. Son amie lui a pourtant dit de se méfier des ombres pourtant, ses prières sont de plus en plus longues. Elle dépasse les lumières et fait face aux ténèbres. Quand un dieu répond à son appel, il ressemble plus aux diables. C’est terrible, mais vrai. Le ténébreux est un diable, sa demande de temps devient celle d’une éternité en échange de son âme, quand elle se sera lassée.
Le contrat avec le ténébreux ne spécifie pas que le prix à payer est la mémoire. Personne ne se souviendra jamais d’elle. Elle ne pourra jamais prononcer son nom.
Addie Larue est destinée à vivre éternellement sans jamais marquer aucune mémoire. Une fois qu’elle sort d’une pièce, elle est vite oubliée. Elle peut y rentrer à nouveau 5 minutes plus tard, c’est comme si elle n’était jamais venue. Comment trouver un chez-soi ? Un travail ou même avoir un compte en banque si personne ne se souvient de toi ?
Il y a des avantages à cet Alzheimer inversé. Prendre une boisson au comptoir, aller aux toilettes et finalement pouvoir partir sans payer. Essayer une jupe, la voler, courir jusqu’à tourner au coin de la rue. La magie opère. Le vendeur ne se souvient plus de toi. Il se demande pourquoi il court après personne. Le jeu mille fois répété peut devenir lassant. Pourtant, les époques, les guerres, et les pays, il y a tant de choses à découvrir alors Addie n’est pas encore prête à céder son âme. Elle a tenu jusqu’en 2014, parfois elle déprime.
Puis elle rencontre Henri, lui se souvient d’elle. Quel est ce miracle ? Pourquoi ? Elle n’est pas prête à le laisser filer, il faut qu’ils partagent un café. C’est la première personne à qui elle peut dire son nom. Comment l’inviter pour un café si elle n’a pas d’argent ? Peu importe, elle trouvera. Le ténébreux ne doit rien savoir.
V. E. Schwab est très douée. Son idée d’Alzheimer inversé est un pari risqué. Pour moi, elle a réussi son pari. J’ai adoré, le début m’a paru un peu long, mais nécessaire pour mettre en place cette malédiction. J’ai vécu avec Addie, ses explorations de New York quand j’explorais Naples. C’est beau et cela fait échos. Le récit en est encore plus prenant.
J’ai écouté ce livre audio en vitesse 1,8, une bonne vitesse selon moi. La narratrice, Solange Wotkiewicz, a une bonne cadence et diction, elle met de l’émotion dans l’histoire. Elle souligne la déception, la peur, mais aussi l’espoir.
En résumé
J’en ai entendu beaucoup de bien et je comprends pourquoi. J’ai adoré le challenge que s’est lancé l’auteure et Addie Larue est un personnage en quête d’amour, mais aussi d’une vie de liberté et de savoir. Je me suis sentie happée par elle et son histoire.
Note
Synopsis
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Résumé en image
Temps de lecture
Bonne lecture !
Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2025 dans le menu Automne Extraordinaire sous catégorie validée : Chaudron, foudre et Clair de lune.
