Cher(e) loulou,
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Mon avis
L’écriture est un peu simpliste et manque d’émotion, j’avoue qu’en comparaison, j’ai préféré « Le chant des secrets » de l’auteure. Il est plus abouti. La fin de « La dernière valse de Mathilda » est plus abrupte. Les rebondissements ont par contre un tempo parfait.
Jenny est une jeune veuve, elle a perdu son fils de deux ans et son mari dans un accident de voiture. Cette double perte est comme un fantôme qui la hante et la poursuit où qu’elle aille. Chaque retour à la maison est marqué par l’espoir et la déception. L’absence est une blessure à vif que même la peinture et la présence de sa meilleure amie, Diane, n’arrivent pas à combler.
Quand le notaire de son mari l’appelle pour une dernière clause du testament. C’est pleine d’appréhension qu’elle se présente à ce rendez-vous. Et elle ressort avec tant de questions. Pourquoi son mari a acquis une maison sans lui en parler ? Quel est le lien avec son pendentif ? Et surtout, comment pouvait-elle connaître si peu son mari ? Il faisait de la spéculation sur des propriétés. En tout cas, cette propriété dans l’outback pourrait être juste ce dont elle avait besoin.
Loin du monde, elle pourra se réparer et s’évader. Peut-être que ces fantômes lui laisseront un peu de répit. Enfin, son chef de troupeau de moutons ne compte pas l’aider. Il est d’office abrupt peu accueillant et leur échange est pour le moins étrange. Il se sent menacé pas dans sa masculinité, mais il a peur de perdre son travail. Bret n’est pas contre quelques petites cachoteries. Il a même demandé à ce que les journaux intimes de l’ancienne propriétaire soient détruits. Pourquoi ? Ces journaux cachent-ils un sombre secret ?
D’ores et déjà la curiosité de Jenny est titillée et à travers ses journaux elle découvre la vie de Mathilda dans l’outback. Une vie solitaire dure, mais aussi satisfaisante. Mathilda sera peut-être une source d’inspiration pour Jenny.
Bret n’a qu’à bien se tenir. Ethan Squires, son vautour de voisin aussi. L’outback donne des griffes.
Tamara McKinley nous raconte toujours de belles histoires d’émancipation. C’est beau et touchant. Pourtant cette histoire bien que belle manquait de profondeur. « Le chant des secrets » de l’auteure reste plus abouti et plus profond. Ici, l’histoire de Jenny semble fausse ou en tout cas les révélations trop invraisemblables. J’ai eu du mal à y adhérer. Cela ne m’a pas empêché de le dévorer cela dit.
En résumé
Une belle lecture, mais ce ne sera pas la meilleure de Tamara McKinley. Pour l’instant, le chant des secrets reste son meilleur roman. Beau, cruel, mais vraisemblable. Ici beau et cruel s’applique le dernier un peu moins. Je ne suis pas rentrée complètement dedans, pourtant je l’ai dévoré. Ceci est la preuve d’une très bonne lecture.
Note
Citation
Il la regarda par-dessus ses lunettes.
— Je ne crois pas que vous ayez tout saisi la première fois. Il y a en outre certains points dont nous devons discuter maintenant que votre anniversaire est passé. Jenny remua sur la chaise inconfortable, regardant la carafe d’eau sur le bureau.
— Pourrais-je avoir un peu d’eau, s’il vous plaît? interrompit-elle, il fait vraiment très chaud ici.
— Je croyais que les Australiens étaient insensibles à la chaleur, dit-il avec un rire constitué de petits cris grinçants. Lorsqu’elle prit le verre qu’il lui tendait, elle tremblait tellement que l’objet lui échappa presque des mains.
Synopsis
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Temps de lecture
Bonne lecture !
