Cher(e) loulou,
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Mon avis
Cette romance m’a plu. C’est une romance coup de foudre, mêlée à du slow burn. Comment ça ? Eh bien, Isabeau et Nate ne brûlent pas les étapes. Effectivement, quelques jours par an, c’est difficile pour créer une relation et surtout prendre des risques. Nate est un vrai gentleman et son comportement marque leur relation.
Depuis le début de leur relation, il essaie de protéger Isabeau, peur de lui briser le cœur. Il n’a aucun avenir à lui offrir, il vient de s’engager dans l’armée. Isabeau Astor est fille d’une riche famille avec des attentes élevées concernant leur futur gendre. Elle est hors de portée.
Ils se rencontrent dans une situation extrême. Nate prend son premier avion-direction la base militaire pour son entraînement. Isabeau prend l’avion avec la peur au ventre direction Syracuse. Isabeau a besoin de serrer une main ou de la broyer pour se sentir mieux. Cette main, c’est celle de Nate. Il ne la connaît pas pourtant, il est prêt à l’aider face à sa peur. Isabeau se laisse distraire par les questions de Nate. Puis tout vole en éclat, les moteurs de l’avion cèdent les uns après les autres. Le crash est imminent. Le choc avec l’eau et la montée d’adrénaline vont finir de souder les liens. Puis à l’hôpital, le retour à la réalité, Nate repart pour un autre vol. La vie les sépare, pour mieux les réunir plusieurs fois.
Cependant 10 ans plus tard, quand Nate voit Isabeau descendre sur le tarmac en Afghanistan, il n’est pas transporté par la joie, mais plutôt par la fureur. Que fait Isabeau en zone de guerre ? Elle n’a rien à faire là, elle doit vite repartir et fissa. C’est trop dangereux pour elle. Hors de question qu’il la perde, mais peut-être l’a-t-il déjà perdue comme le laisse suggérer la bague à son doigt ? Et puis, il en a marre de ces politiciens qui font prendre des risques à ses hommes. Cependant, son odieux caractère n’a pas l’air de décourager Isabeau.
J’ai bien envie de connaître la plume de Rebecca Yarros. Elle a fait beaucoup parler d’elle en 2024 avec sa saga « The Empyrean ». Je l’ai pris en audio, mais quand Netgalley m’a permis de lire une romance écrite par l’auteure, je me suis lancée. Rebecca Yarros raconte entre passé et présent, l’histoire de ses deux amants maudits contraints à vivre quelques instants volés sans savoir quand sera leur prochaine rencontre. Leur histoire est souvent comparée à celle d’Isabeau et de Étienne de Navarre dans le film « Ladyhawke ». Rebecca Yarros m’a clairement donné envie de voir ce film. J’ai beaucoup apprécié cet écho.
Qu’est-ce qui a empêché le coup de cœur ?
J’aurais aimé plus de flashbacks avec le point de vue de Nate, car les sentiments d’Isabeau nous sont exposés et Nate garde son jardin secret. C’est comme s’il manquait un équilibre, même si c’est justifié. Rowell et ses échanges avec Nate permettent de rétablir l’équilibre, mais pas assez pour combler ce manque de profondeur chez les personnages.
Peut-être que pour donner cette sensation d’équilibre en creusant plus du côté de Nate, en tout cas, ça explique que je sois passé à côté du coup de cœur. Sinon Rebecca Yarros s’attelle à un sujet intéressant à travers ses deux personnages, le stress post-traumatique, là encore, je regrette un manque de profondeur. Néanmoins, je reconnais que le stress post-traumatique est un sujet compliqué.
Dans les petits détails qui m’ont fait tiquer, l’auteure a parfois des expressions ou des mots qui ne collent pas avec ses personnages ainsi que l’atmosphère douce et respectueuse de leur relation. Par exemple, il porte quoi comme parfum « Baise-moi n° 5 » ? Ce n’est pas très fin. Heureusement, c’est rare, est-ce un souci de traduction ?
L’auteure a une belle plume et écrit des histoires avec un vrai potentiel. Je suivrais de près les autres livres qu’elle écrira et je vais aussi sortir les autres livres d’elle de ma PAL. J’avoue que j’aimerais aussi avoir un tome sur Serena. La sœur d’Isabeau est tellement indépendante et aimante avec sa sœur. Son histoire avec son interprète pourrait clairement faire l’objet d’un autre livre intéressant.
En résumé
« In the likely » m’a permis de découvrir la plume de Rebecca Yarros et une histoire d’amour impossible, mais précieuse, un peu à l’image de « November 9 de Colleen Hoover ». Isabeau et Nate sont mignons, même si agaçants, car ils nient l’évidence. Quelques petites choses ont gêné ma lecture, même si clairement, cela ne m’a pas empêché de dévorer ce livre.
Note
Citation
« Deux heures plus tard, nous étions assis sur la balançoire en bois à deux places de North Beach. Nate nous berçait doucement, et j’avais les jambes étendues sur ses genoux, les pieds posés sur la rambarde. Le second accoudoir s’enfonçait légèrement dans mon dos tandis que je feuilletais le premier tome du Cercle de pierre, en traçant des traits de surligneur jaune fluo sur mes passages préférés. Il faisait la même chose avec Une femme noire, mais je n’en avais cure.
J’étais incapable de me souvenir d’un moment plus parfait que celui-ci au cours de mes vingt et une années sur terre.
— Je n’arrive pas à croire que tu aies choisi ce roman, marmonna-t-il en me jetant un coup d’œil, avant de surligner une ligne des pages ouvertes devant lui. »
Extrait de
In the Likely Event
Rebecca Yarros
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Synopsis
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Bonne lecture !
