Cher(e) loulou,
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Mon avis
Je l’ai dévoré en moins de deux ! J’ai adoré même si le comportement d’Amaury m’a parfois exaspéré un peu. Grrr ! Qu’est-ce qu’il est buté ?
Amaury est le bras droit du roi de France, Philippe. Il le défend contre les complots de la reine mère, Adèle de Champagne. Il lui est loyal. Comment se rapprocher de la reine mère ? Que complote-t-elle ? Et s’il se rapprochait d’une personne de sa suite. La belle Ysance, jeune insouciante et naïve, peut-être lui livrera-t-elle des informations malgré elle ?
Ysance est dépendante de son tuteur légal, le duc de Reims. C’est un homme froid, cruel et violent. Il dispose de sa vie à volonté. Les conséquences d’une désobéissance sont lourdes, Ysance le sait. Elle n’est pas amoureuse, mais elle est charmée par Amaury. Cependant, il ne peut la protéger de son oncle ni d’Adèle de Champagne. L’un comme l’autre a un pouvoir de nuisance important et peut faire de sa vie un enfer.
Les jeux de la cour auront des conséquences importantes pour elle comme Amaury. Les croisades vont les séparer, le destin est pourtant prêt. Leur rencontre est inscrite. Les années ont creusé les blessures. Leur prochaine rencontre saura-t-elle les rapprocher ou les vieilles rancunes feront surface ? Amaury retrouve son domaine, mais aussi les complots de la cour. Adèle de Champagne est toujours autant machiavélique. Ysance n’est plus sous sa coupe, néanmoins elle lui réserve une surprise de taille.
La romance répond à une intrigue « enemies to lovers to enemies to lovers ». La boucle est bouclée. La tension est palpable. Ysance et Amaury sont touchants. Amaury est bourré de loyauté et de préjugés. Il a un côté monsieur Darcy plus musclé, mais tout aussi silencieux et pétri d’orgueil. Ysance est douce, mais comme un roseau, elle ploie, mais ne casse pas. C’est un duo ravissant ! J’ai été ravie de retrouver les personnages de « La rose et le cimeterre », Karim Al-Din et Thomas de Joigny. J’ai adoré cette solidarité pleine de testostérone et de cœur.
Comme toujours Penny Watson Webb nous régale de champs de bataille et de scène de court et de romance. Elle a le bon équilibre.
En résumé
Une romance mouvementée, pleine d’addiction, des personnages aux forts caractères et au grand cœur pour un moment de douceur. Penny Watson Webb nous emporte dans une épopée riche en échanges armés et mots fleuris.
Note
Citation
« Ysance déposa Audry dans le couffin moelleux sur la table de la cuisine, et langea Renaud.— Comment faites-vous pour les reconnaître, ils se ressemblent tant ! Ils sont bien portants, cela fait plaisir à voir, dit une des sœurs auxiliaires qui travaillait à la cuisine.Elle rit. Oh ! elle avait noté nombre de petites différences que seule une mère pouvait remarquer.
— Audry a les yeux noirs, ceux de Renaud ont une nuance plus grise. Renaud mange plus que son frère aussi, mais Audry pleure moins.
— Leurs petits ventres leur donnent du fil à retordre, soyez sans crainte, ma sœur, tous ces petits tracas vont disparaître avec l’âge.
— Sœur Angèle vous a fait porter des feuilles de pêcher séchées. Vous pourrez en faire des cataplasmes pour les enfants. C’est un bon remède pour soulager les maux de ventre et les contractions abdominales. Il y a aussi de l’angélique pour la toux et les diarrhées, et des baumes de plantain. Vous en aurez sûrement bon usage avec deux chenapans, il paraît que c’est un très bon cicatrisant. »
Synopsis
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Bonne lecture !
