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Comme une comète d’Aurélie Crop

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Cher(e) loulou,

Mon avis

Aurélie Crop a fait une bande dessinée autobiographique sur sa grossesse et surtout son expérience en tant que maman. Le début concerne son ressenti en tant que mère. L’impression de ne plus exister, car son enfant prend toute la place. 

Sa condition, son confort et ses peurs passent au second plan pour ses proches, mais aussi le personnel médical. Pour son mari moins, mais son impression de mettre sa vie entre parenthèses demeure. Quand son mari reprend le travail et demande à partir plutôt pour chercher son fils, on lui demande encore pourquoi ce n’est pas sa femme qui le fait. Sommes-nous en 2025 ou est-ce que j’ai loupé une information ?

La blondeur et la peau très claire de son enfant sont source d’admiration chez les autres. Pour Amandine, c’est plus une source d’inquiétude. Les contrôles médicaux n’ont rien révélé. Puis l’information tombe : l’enfant est albinos. Hey, mais les simples mortels que nous sommes, nous avons besoin de plus d’explications. Concrètement qu’est-ce que ça implique ? Pourquoi est-ce tombé sur nous ? Est-ce génétique ? Max aura-t-il une vie normale ? Faudra-t-il adapter son environnement ? C’est au côté de ses deux parents que j’ai appris ce qu’était l’albinisme. Pour moi, c’était surtout des animaux magnifiques aux pelages blancs, une rareté. Chez l’humain, je savais juste que le soleil était néfaste, mais les raisons scientifiques et les autres conséquences de la maladie étaient assez floues.  

Aurélie sensibilise sur l’albinisme sans entrer dans le mélodrame. Le 7e art en prend pour son grade, il fait de ses personnes albinos des méchants du grand écran. C’est difficile d’établir un modèle sur ce genre de film. La naissance de Max n’a pas été de tout repos. Les années qui ont suivi non plus, mais ce jeune couple a réussi à lui donner de l’amour et à évoluer avec son handicap. 

Une fin avec les liens utiles et des sources liées à l’albinisme ainsi qu’à l’éducation. Ils viennent enrichir le récit et le rendre encore plus complet. 

Les dessins sont pastels et peu contrastés. Cela souligne une douceur et allège une thématique parfois difficile. 

En résumé

Il s’agit de briser le tabou sur la dépression post-partum et la difficulté d’allaiter, car une représentation dégradante et désagréable pour la maman. C’est aussi une bande dessinée sur la maladie « l’albinisme », le manque d’information et les astuces. Max est une bouffée d’amour attachante.

Note

Note : 4 sur 5.

Citation

Synopsis

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Résumé en image

Temps de lecture

2–3 minutes

Bonne lecture !

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