Fragment de livre #93

Cher(e)s voyageur(e)s,

Je voulais partager avec vous un extrait d’une lecture passée Outlander T2 Le talisman de Diana Gabaldon :

« Je relevai ma jupe jusqu’aux genoux, pointant un orteil en avant pour mettre en valeur le galbe de mon mollet.
– Tu ne trouves pas que c’est nettement plus joli ? minaudai-je. J’ai des jambes toutes lisses et douces, et non plus des pattes velues de gorille.
– C’est moi que tu traites de gorille ?
– Mais non, pas toi, moi ! m’énervai-je.
– Mes jambes sont bien plus poilues que les tiennes, je ne vais pas les raser pour autant !
– Oui, mais c’est normal, toi, tu es un homme !
Il parut sur le point de contester cette affirmation, puis se ravisa. Poussant un soupir exaspéré, il retourna s’asseoir dans son fauteuil et m’observa du coin de l’œil tout en marmonnant quelque chose en gaélique. Je m’abstins de demander une traduction.
Lorsque j’eus pratiquement fini de me laver, je jugeai bon d’entamer les réconciliations.
– Ç’aurait pu être pire, tu sais ? dis-je en m’épongeant l’intérieur de la cuisse, Louise s’est fait épiler partout.
La stupeur lui fit retrouver provisoirement l’usage de l’anglais ; et l’horreur de la vision qui s’offrait à lui le fit sombrer dans une vulgarité inhabituelle de sa part.
– Quoi ! Tu veux dire qu’elle a fait enlever tous les poils de son sexe»

Cet échange est cocasse. Bonne lecture !

Fragment de livre #91

Cher(e)s voyageur(e)s,

Aujourd’hui, je voulais partager avec vous un extrait d’une de mes lectures Outlander T2 : Le talisman de Diana Gabaldon :

« Je songeai avec amertume aux dissemblances frappantes sur le plan de la personnalité.

– Comment… comment était-il ? demanda soudain Brianna, sortant légèrement de sa torpeur.

– C’était un sale pervers, lâchai-je.

Ils firent des yeux ronds et échangèrent un regard consterné.

– Ne faites pas cette tête ! dis-je. Il y avait des pervers au XVIIIe siècle ! Ça n’a rien de nouveau, croyez-moi. Sauf qu’à l’époque, on s’en souciait peu, à partir du moment où les apparences étaient sauves. En outre, « Black Jack » Randall était militaire. Il était capitaine de la garnison de Fort William, chargée de surveiller les clans de Highlanders. On lui laissait les coudées franches, avec la bénédiction de ses supérieurs. »

Bonne lecture !

Fragment de livre #90

Cher(e)s Voyageur(e)s,

Aujourd’hui, je voulais partager avec vous un extrait de ma lecture en cours Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-joo :

— Si jamais… Si jamais le bébé dans mon ventre s’avérait être une fille, toi, qu’est-ce que tu ferais ?

Elle espérait une réponse comme : « Quelle drôle de question ! Que ce soit une fille ou un garçon, nous l’élèverons avec amour. » Son mari restait muet.

— Alors, toi, papa de Eunyeong, qu’est-ce que tu ferais ?

Se tournant de l’autre côté du mur, son père a répondu.

— Il ne faut jamais dire jamais, ça porte malheur. Dors maintenant.

Sa mère a sangloté toute la nuit, silencieusement, en se mordant les lèvres, jusqu’à ce que son oreiller soit trempé. Le matin ses lèvres étaient si enflées qu’elle n’arrivait plus à fermer la bouche.

C’était l’époque où le gouvernement mettait en œuvre toute une série de mesures pour contrôler les naissances, au nom du planning familial. Dix ans plus tôt, l’IVG pour raison médicale avait été rendue légale. Comme si avoir une fille constituait une raison médicale, l’avortement des fœtus filles était pratiqué de façon massive.

C’est terrible, mais c’est la triste réalité.

J’espère que cet extrait vous donnera envie.

Bonne lecture !

Fragment de livre #89

Cher(e)s Voyageur(e)s,

Aujourd’hui, je voulais partager avec vous un extrait de ma lecture en cours Outlander T2 : Le talisman de Diana Gabaldon :

« – Poltronne ! lança-t-il en se penchant vers la pile de cartons. La satire de rats est une vieille coutume écossaise. Si vous avez des rats ou des souris dans la maison ou dans la grange, vous composez un poème, ou une chanson qui explique gentiment aux intrus à quel point ils sont mal tombés chez vous, alors que la nourriture abonde chez le voisin. Vous leur expliquez où aller, comment faire pour y arriver et, si la satire est assez convaincante, ils suivent votre conseil.

Il sortit une boîte sur laquelle était écrit : « Jacobites, divers » et la déposa sur la table en chantonnant :

Messieurs les rats, Vous êtes bien trop nombreux, Pour manger tous à votre faim. Il faut partir, il faut partir.

« Allez donc voir chez mes charmants voisins ;

Les Campbell n’ont pas de vilain chat,

Et leurs choux poussent plus verts que les miens.

Allez donc vous remplir la panse,

Au lieu de grignoter mes bottes en caoutchouc.

Allez, messieurs les rats,

Vous remplir la panse ailleurs. »

J’espère que cet extrait vous aura plu et fait sourire comme moi 🙂 .

Fragment de livre #87

Cher(e)s Voyageur(e)s,

Aujourd’hui, je vous mets un petit extrait de ma lecture en cours “Un clone encombrant de Lois McMaster Bujold” :

« — Il n’est pas question d’augmenter les prix que nous vous avons proposés. Mais j’ai bien peur de devoir vous demander un règlement préalable.

Puisqu’on en est à échanger des insultes…

— Mais cela ne nous donne aucune protection en cas de travail bâclé, dit Miles.

— Vous pourrez toujours porter plainte, remarqua l’ingénieur, comme tout le monde.

— Je peux aussi faire sauter…

Les doigts de Miles pianotèrent contre la couture de son pantalon, là où d’habitude se trouvait son holster. La Terre, la vieille Terre, la vieille Terre civilisée. Le commandant Quinn, à ses côtés, lui effleura discrètement le coude. Il la rassura d’un bref sourire – non, Miles Naismith, commandant en chef de la Flotte des Mercenaires libres dendarii, n’allait pas s’emporter. Il était simplement fatigué, voilà ce que disait ce sourire. Elle écarquilla à peine ses grands yeux marron pour lui signifier sa réponse : Conneries, mon amiral. Mais bon, ils n’allaient pas discuter de cela maintenant. »

Bonne lecture ! ♥

Fragment de livre #86

Cher(e)s Voyageur(e)s,

Aujourd’hui, je vous mets un petit extrait assez drôle de ma lecture en cours “Charley Davidson Tome 2 : Deuxième tombe sur la gauche de Darynda Jones” :

—Je te ferais remarquer…, étais-je en train d’ajouter.

— Hé, bonsoir. (Je me tournai vers la serveuse et lui souris. Le prénom «Norma» était inscrit sur son badge.) Vous voulez du café, les filles ? Cookie et moi échangeâmes un coup d’œil. C’était comme demander au soleil s’il voulait bien briller. On s’installa chacune sur un tabouret, devant le comptoir, et on acquiesça comme deux chiens sur la plage arrière d’un van Volkswagen. En plus, elle nous avait appelées « les filles ». C’était trop mignon.

Bonne lecture ♥

Fragment de livre 📖 #84

Cher.e.s Voyageur.e.s,

Aujourd’hui je voulais partager avec vous un extrait de ma lecture en cours Cavalier vert T1 de Kristen Britain :

— Menacé ?
Karigan regarda la cabane autour d’elle, comme si des bandits allaient surgir des murs de rondins bruts.
— Les scieries. Le besoin de défricher les terres pour installer des fermes et des villages. La nécessité de construire des flottes de navires pour aller en mer ; et le besoin de maisons douillettes durant les rudes hivers. (Abram se pencha vers elle, l’air sérieux.) Ces temps-ci, on a aussi un besoin croissant de papier. Des acres entières de forêt des environs ont été abattues. Jusqu’à maintenant, cela s’est produit hors des limites de mon domaine, mais ils ne replantent pas et s’aventurent de plus en plus loin dans la forêt.
— Mais votre travail consiste certainement à couper des arbres.
Karigan regarda la hache d’un air lourd de sens.
— Tout à fait, mais je parle des terres royales. Je suis le gardien des forêts de Zacharie, comme je le suis depuis trois générations pour sa famille. Je sélectionne soigneusement les arbres que j’abats. Quelques pins blancs par-ci pour le mât des bateaux, quelques cèdres par-là pour faire des panneaux, et toujours je replante une pousse. Alors que les autres forêts sont gâtées, ma hache sert plutôt à défendre les frontières de mon domaine. Les habitants de Nord ne cessent d’insister pour que le roi Zacharie ouvre ses terres à l’exploitation. Certains s’y essaient sans demander l’autorisation.

Passer une excellente journée et de bonnes lectures 📖

Fragment de livre #74

Chèr.e.s voyageur.e.s,

Je vous présente aujourd’hui un livre “La paysanne de Laurent Delépine” à travers la citation suivante :

— Des règles du style : œil pour œil, dent pour dent, la mort appelle la mort. À la longue ils ont fini par comprendre.

— Et ces règles incluent les humains ?

— Votre peuple est trop jeune. Ils n’ont pas encore compris. Tout au moins dans ces régions pauvres de l’ouest. Mais vous êtes avec moi. Et puis n’ayez pas peur, même sans moi, ils ne se jettent pas sur tout ce qui bouge. Vous n’avez rien à voler, vous n’êtes pas un grand guerrier dont la mort rapporterait du prestige. Si vous ne les provoquez pas et conservez une attitude humble, ils vous ignoreront. En fait vous seriez plus en danger avec des humains, souvenez-vous ce qui s’est passé à l’auberge quand nous nous sommes rencontrés. Ici, ce genre de problème n’arriverait pas, nous sommes laids à leurs yeux.

— C’est eux qui sont répugnants, pas nous, protesta Deirane.

— Ce n’est qu’une question de point de vue. Ah ! nous voici arrivés.

Alors tentée ou pas? Intrigué.e ou pas ?

N’hésitez pas à laissez des commentaires, je serais ravie d’échanger avec vous!

Bonne lecture 📖!

Fragment de livre #58

Coucou tout le monde de Rome,

Une petite photo pour vous en exclusivité de Rome… Pour vous faire voyager un peu avec moi.

Bon, j’en viens à l’objet de mon article. Je partage avec vous un extrait de La magie d’une rencontre de Susan Wiggs : 

Il se pencha par dessus le volant en plissant les yeux pour tacher d’apercevoir la route devant lui. Dans la lueur de ses phares, les flocons donnaient l’impression de voler droit vers lui comme dans un film à effets spéciaux. Il pensa à la scène de La Guerre des étoiles, quand le Millenium Falcon s’élance à la vitesse de la lumière. Du coup, il se mit à siffler la musique du film. Las de faire pratiquement du surplace, il se prit à imaginer que son pare-brise était une fenetre s’ouvrant sur une lointaine galaxie. Il s’appelait Han Solo, et les flocons de neige qui fonçaient vers lui étaient des étoiles. Il donnait des ordres à son copilote qui dressa l’oreille au son de la voix de son maitre. “Prépare- toi à mettre les gaz, Chewie. Tu m’entends ? Mets les gaz !”

J’espère que cet extrait vous aura plu.