Cher.e.s voyageur.e.s,
Le principe est de présenter une citation extraite de la page 31 de ma lecture en cours. La citation est sensée être une phrase. Je préfère que ce soit un peu plus long.
Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Les bavardages de Sophie. Je participerais à ce rendez-vous ponctuellement, quand l’occasion se présentera.
Voici un extrait de la page 31 de Des vies volées de Susan Allott :
Steve la vit en premier, agenouillée dans la boue au bord du ruisseau. Elle avait l’air assez heureuse. Avec cinq ou six gosses plus âgés qu’elle, à tâter quelque chose dans l’eau au bout d’un bâton. Il détourna le regard, gardant son pied sur l’accélérateur, avec l’espoir qu’elle décamperait avant que Harry ne la repère. Sa chemise ruisselait de sueur contre le siège du véhicule. Il marmonna une vague mélodie, histoire de rompre le silence, et se laissa croire qu’il parviendrait à se défiler. Il n’aurait qu’à dire à Ray qu’ils ne l’avaient pas trouvée. Avec un peu de chance, après quelques mois bien remplis, l’affaire serait mise en veilleuse. Et il pourrait trouver le sommeil, la nuit venue.
Pas de bol. La gamine se mit à trépigner. Elle cria aux autres de la rejoindre, de venir voir ça. Elle agitait son bout de bois en l’air. Steve continuait à conduire et à fredonner – et elle à secouer son bâton en criant. Mais qu’est-ce qui lui avait pris ?

Bonne lecture !
Les autres participants au rendez-vous :