La saga des Windsor de Jean DES CARS

Follow me

Mon avis :

 C’est l’occasion d’en découvrir plus sur la famille des Windsor. Jean Des Cars m’a enseigné plein de choses, notamment l’origine du nom Windsor, l’accession au trône de George VI, le scandale Daina, la rivalité du prince Harry et du prince William. 

La famille royale britannique est riche en personnages illustres qui auraient gagné à être plus connus. Le portrait de Georges V m’a beaucoup touché et fait sourire. Je ne le connaissais pas du tout et j’ai apprécié à le découvrir. Georges V est un bon roi et en même temps certaines mesures sont légèrement absurdes. Pour être solidaire avec le peuple qui meurt de faim, il décide que si quelqu’un est en retard au repas, on lui retire un œuf. Un geste mineur, mais un geste quand même ! La suite est tout d’abord assez impartiale sur Edward VIII, le premier roi ayant abdiqué. C’est un grand orateur qui a cependant fait des choix très discutables…

Si au début je raccrochais à ce prince malgré lui, jeune naïf, il se fait emberlificoter par une Américaine à la recherche d’un titre et d’honneur, j’ai assez vite déchanté. Certes, la famille des Windsor a sa part de responsabilité dans la tournure des événements, car s’il a décidé d’abandonner le trône et de se marier par amour, c’était son choix. Cela ne justifie pas qu’il soit rayé de la carte des invités et mis au ban de la société. Même si l’on comprend également le ressentiment, car son frère n’a pas reçu l’éducation d’un futur monarque. Il ne se sent pas apte. Il était plus démuni. Jean Des Cars y va de sa petite recommandation cinématographique pour le discours d’un roi (petite pub). 

Bref dans ce conflit entre Edward VIII et la famille Windsor, la responsabilité est partagée, et puis Wallis a comme qui dirait une influence néfaste. Elle est aussi très mystérieuse. Jean Des Cars creuse et nous dresse un portrait complexe du personnage. Elle est intrigante, déstabilisante et assez repoussante d’un point de vue de la qualité humaine. Edward semble être une marionnette sous sa coupe. 

J’ai parfois l’impression d’un parti pris, Elizabeth est sans défauts ou presque. Elle est admirée de l’auteur et son portrait est donc plus idéalisé et moins humain. Les critiques tombent sur le scandale Daina et sa faible implication dans l’éducation de ces deux aînés. Elle est vite balayée. 

Un petit mot sur la narratrice !

Je n’ai décidément pas accroché à la voie de Françoise Goubert-Cheritel. Elle a une voix dont on se lasse assez facilement, car si elle met des intonations, marque les rythmes sa voix ne change pas d’un dialogue à une description. La lecture est moins vivante et plus lourde à passer. J’ai parfois eu des absences et dû retourner en arrière, car j’avais perdu le fil. Pourtant, j’étais à l’écoute avec les oreillettes et en faisant la cuisine. C’est dommage. 

Lu dans le cadre du #pumpkinautumnchallenge dans le menu #automnedouceurdevivre sous-catégorie #ilnyajamaistropdepices