Un conte émouvant !
Cette BD est sublime. L’histoire est émouvante, bouleversante et pleine de poésie. Le récit vous prend à la gorge. Plus d’une fois, j’ai pleuré. Cette histoire est magnifique, mais elle est tellement triste. Les personnages sont attachants. Ils sont à vif et à fleur de peau. Je les ai encouragés, j’ai souri avec eux et pleuré pour eux. Plus d’une fois, j’ai eu envie de frapper les ennemis de Dodola et Zam.
La famille de Dodola est pauvre. Ils sont au bout du rouleau. Ils ont faim. Ils n’ont plus un sou en poche. Ils vendent Dodola à un homme contre un peu d’argent pour conjurer la faim. Il est grand, gros et vieux. Il n’est pas gentil ni attentif à sa femme. Il partage avec elle son amour des mots, l’art de l’écriture et des histoires enchanteresses. À ses côtés, elle apprend à écrire et à lire.
Elle n’aime pas son mari, mais elle est heureuse d’apprendre à ses côtés. Dodola se nourrit de mots et d’histoire. Quelque temps plus tard, elle est enlevée à son mari, celui-ci est laissé pour mort. Elle rejoint d’autres esclaves. Parmi des milliers de femmes, on entend les cris d’un enfant. Les gardes demandent : à qui est cet enfant ? Dodola ne veut pas le laisser seul. Que vont-ils devenir tous les deux ?
Craig Thompson dessine des scénarios qui semblent prendre vie. Dodola et Zam sont toujours en mouvement, en fuite. Lorsqu’ils ont enfin trouvé leur petit coin de paradis, le temps semble s’arrêter. Zam est joyeux, innocent et et Dodola sourit. Il est petit, il ne sait pas comment la nourriture arrive, mais elle arrive. Ils vivent heureux sur un bateau qui navigue sur le sable. Les mots écrits en arabe se mêlent à leur histoire.
C’est beau, émouvant et artistique.
Lorsque Dodola raconte ses histoires, les mots semblent vivre. Ils volent de page en page. Et aussi fascinants qu’une danse, ils ne sont plus des mots, mais de l’art et de la poésie. Ils ont un pouvoir hypnotique sur Zam et aussi sur moi. Ses histoires m’ont fait penser au Coran et aussi à certains passages de la Bible. Toutes les religions se mélangent pour former un tout.
[…] Habibi de Craig Thompson : un conte, une tragédie qui vous embarque dans une histoire pleine de poésie et d’arabesque. […]
Mais de rien (et indirectement merci à ma tata qui a partagé avec moi son coup de coeur). Je suis contente de t’avoir donnée envie de le découvrir, un coup de coeur du mois d’Octobre 😀 !
Merci pour la découverte, j’ai désormais très envie de le lire 😉