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Film #14 Avatar 2 La voie de l’eau de James CAMERON

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Mon avis :

Ce film est splendide au niveau des images de synthèse et des paysages. C’est un régal pour les yeux. Visuellement, le premier Avatar m’avait clairement cloué au fauteuil. Quand j’ai entendu que James Cameron signait le deuxième volume, je me suis dit quoi de mieux pour faire mon retour dans les salles de cinéma après la COVID-19 ? Ai-je bien fait ? Oh que oui, car encore une fois, mettre les pieds sur Pandora a été un régal en découverte. J’ai été absorbée par ses paysages et sa variété. 

Jack Sully est un chef de clan établi. Avec sa compagne Neytiri, ils ont 3 enfants Neteyam, Lo’ak et Tuk et une fille adoptive Kiri. Jack fait partie prenante de son clan. Il est parmi les siens. Seulement, d’anciens ennemis et des humains toujours avides de nouvelles ressources sont prêts à s’emparer de ses terres. Ils ne feront pas de quartier. Pour épargner son clan, il décide de fuir avec sa famille. Sa décision ne réjouit guère Neytiri. Pour elle, elle est indigne de Toruk Makto. Cependant, Jack Sully est prêt à mettre l’honneur de côté pour protéger les siens. C’est une décision fort séduisante, d’autant que ce n’est pas la plus courante dans les blockbusters américains. Jack Sully et les siens font appel à d’anciens alliés, des avatars qui ont toujours vécu au bord de l’eau. Jack Sully est recueilli, mais la décision du chef est contestée. Jack Sully et ses enfants sont différents, pas seulement à cause de la couleur de leur peau, mais aussi de certaines particularités physiques. C’est l’occasion de parler de la xénophobie. Cette thématique est loin d’être nouvelle et pourtant toujours d’actualité, c’est le reflet de notre société qui semble faire des centaines de pas en arrière concernant l’intégration et le racisme. J’ai donc été très sensible au message de tolérance porté par ce film. 

Le scénario comme beaucoup d’avis l’ont dit avant moi, ce deuxième volet est similaire au précédent. On ne parlera pas de copier-coller, néanmoins nous n’en sommes vraiment pas loin. On ne change pas une équipe qui gagne ou est-ce que c’est une mise en garde ? Nous sommes certes prévenus et aguerris, néanmoins rien ne nous empêche de répéter la même erreur que nos ancêtres ou simplement nos erreurs passées. C’est sujet à interprétation. Bref, le scénario ne se démarque pas par son originalité. 

Le rythme ne fait pas un pli. Certaines parties du film sont clairement plus contemplatives. La (e) spectatrice (eur) part à la découverte du monde marin vivant sur Pandora tels des explorateurs sur une terre inconnue. Le voyage est un émerveillement. On ne peut s’empêcher d’être comme Kiri éblouie par tant de beauté et nouveauté. Le paysage est presque paradisiaque. Comme dans le premier, cette connivence avec la nature et les animaux m’a plu, elle a fait vibrer une corde sensible en moi. La seule ombre au tableau restera pour moi la partie finale où les scènes de combat sont à rallonge. Elles souffrent de trop de rebondissements. J’avoue que mon attention a légèrement flanché. Heureusement, le final m’a ravie. Je présage sans trop de risque un troisième volet pour cette saga. Qu’explorons-nous cette fois-ci ? Qui sera l’ennemi ? Il faudra attendre.  

En tout cas, je retrouverais avec plaisir Lo’ak, sa tête folle ainsi que Kiri et Tuk. Tuk est la petite dernière, mais elle est comme sa mère courageuse et elle ne se laisse pas faire. 

D’ailleurs en parlant de Neytiri, suis-je la seule à être un peu déçue de ses apparitions brèves et de son manque de présence à l’écran ? Pourtant, le couple de Jack avec Neytiri semblait en mauvaise posture, une situation très peu exploitée. C’est dommage. 

En résumé, ce sera avec plaisir que j’irai voir le troisième même si j’attends un renouveau du côté de l’intrigue. L’originalité de ce volet repose complètement sur l’univers marin et la culture des avatars des océans. Les effets spéciaux et la bande-son ont une forte capacité immersive. Une séance de cinéma que je ne regrette pas, malgré quelques petits défauts.

Note : 4 sur 5.

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